Zakia Khattabi

«Une gestion publique opaque et défaillante»: Zakia Khattabi demande une convocation d’urgence pour le métro 3

L’élue écologiste Zakia Khattabi demande la convocation en urgence de la commission de la Mobilité du Parlement bruxellois. En vue d’y auditionner la Stib, Beliris et Bruxelles Mobilité sur le dossier du métro 3.

La cheffe du groupe Ecolo au Parlement bruxellois, Zakia Khattabi a demandé jeudi la convocation d’urgence de la commission de la Mobilité du Parlement bruxellois pour y auditionner la Stib, Beliris et Bruxelles Mobilité au sujet du dossier de la ligne de métro 3 en chantier. La gestion de celui-ci a été pointée du doigt par la Cour des Comptes, dans un rapport.

L’élue écologiste a aussi demandé la transmission au Parlement de l’ensemble des pièces relatives au projet, y compris celles non transmises à la Cour des comptes: dossiers complets de marchés publics; rapports de pilotage et tableaux financiers du plan pluriannuel d’investissement; études géotechniques et d’incidences intégrales; procès-verbaux du comité stratégique et du comité de pilotage; tout document transactionnel ou de règlement de litiges.

Zakia Khattabi demande que ce dépôt s’accompagne d’un rapport de situation consolidé précisant l’état réel d’avancement du projet; le coût engagé et restant à financer; la structure de gouvernance et la répartition des responsabilités.

Aux yeux de la cheffe du groupe Ecolo, le rapport de la Cour des comptes est «sans appel: ce chantier, illustre une gestion publique opaque et défaillante. De moins d’un milliard d’euros initialement prévus, les coûts atteignent désormais près de cinq milliards, pour une mise en service annoncée en 2035. La Cour révèle une succession de manquements: études bâclées, absence de maîtrise des risques, procédures irrégulières, coordination chaotique entre la Stib, Beliris et les autorités publiques.»

«Pire encore: la Cour déplore avoir été entravée dans son travail par le refus de transmission de pièces essentielles, retardées ou tout simplement inaccessibles. Comment prétendre gouverner au nom de l’intérêt général quand la transparence minimale, exigence démocratique fondamentale, est ainsi bafouée», a-t-elle encore dit, sans exclure d’autres initiatives plus fortes en cas d’absence de suite favorable à ses demandes.

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