Tarifs bus Tec
© Belga Image

Voyager avec le Tec pourrait vous coûter plus cher dès février 2026

Le Tec a dévoilé sa nouvelle grille tarifaire. Pour certains voyageurs, les trajets leur coûteront moins cher, mais pour d’autres, la note risque d’être salée.

Le gouvernement wallon a approuvé les nouveaux tarifs du Tec à partir du 1er février 2026, intégrant une indexation de 2,15%. Il a également validé une simplification de la grille tarifaire: le système zonal disparaîtra au profit d’un tarif unique sur les lignes classiques.

Ces ajustements sont réalisés à recettes constantes, hors indexation, précise l’opérateur. Après la SNCB, c’est donc au tour du Tec de revoir sa structure tarifaire. Les tickets «Next» et «Horizon» seront fusionnés en un seul titre «Classique», valable 90 minutes sur l’ensemble du réseau (hors lignes Express). Ce nouveau billet sera vendu 2,80 euros, contre 2,20 euros pour le «Next» et 3,10 euros pour l’«Horizon» actuellement. Le tarif d’un trajet sur les lignes Express passera, lui, de 5,10 à 5,50 euros.

«Cette simplification est historique, puisque le système zonal existait depuis la création du TEC. Elle est également indispensable pour permettre l’intégration du paiement par carte bancaire dans les bus, trams et métros», prévue pour 2027, explique Stéphane Thiery, directeur marketing et communication du Tec.

Côté abonnements, l’opérateur harmonise également ses formules. Le tarif annuel plein pour un adulte s’élèvera à 420 euros sur les lignes classiques, contre 332,30 euros pour l’ancien abonnement «Next» et 417,60 euros pour l’abonnement «Horizon». Pour les 12-17 ans, le tarif mensuel représentera désormais un douzième du prix annuel, afin de faciliter le paiement échelonné, précise encore le Tec.

Un abonnement annuel sur les lignes Express coûtera désormais 710 euros, contre 610,60 euros auparavant. Enfin, les abonnements à douze euros par an pour les jeunes de 18 à 24 ans et les seniors de plus de 65 ans, valables sur tout le réseau, seront maintenus, bien que leur utilité ait un temps été remise en question par le ministre wallon de la mobilité, François Desquesnes (Les Engagés).

Expertise Partenaire