La proposition du ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) de lutter contre les nuisances sonores autour de l’aéroport de Bruxelles en supprimant, entre autres, tous les vols de nuit, « met en péril 14.000 emplois ». C’est ce qu’affirme le syndicat socialiste des transports (UBT-FGTB) dans un communiqué de presse publié mercredi.
Vendredi, Georges Gilkinet a présenté un projet prévoyant notamment l’interdiction totale des vols de nuit (entre 23h00 et 06h00) à partir d’octobre 2024. La proposition a immédiatement suscité de nombreuses critiques, notamment dans le secteur de l’aviation au sens large et de la part d’autres partis politiques.
UBT-FGTB, le syndicat représentant notamment les travailleurs dans l’assistance aux aéroports, dans le transport de fret et de passagers, s’est joint à la liste des critiques. Le syndicat socialiste souligne en particulier l’importance de l’aéroport en tant que centre économique. Les vols de nuit en sont un « élément essentiel ». Une « interdiction irréfléchie » n’est pas la solution pour répondre aux préoccupations légitimes concernant le bruit et l’impact sur l’environnement, a déclaré le syndicat.
« En tant que syndicat, nous sommes ouverts à des discussions constructives sur la réduction des nuisances sonores et des impacts environnementaux, mais l’interdiction unilatérale des vols de nuit n’est pas la bonne approche », a conclu Frank Moreels, président du syndicat UBT-FGTB.
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