Alors que la loi prévoit l’immatriculation de tous les cyclomoteurs d’ici la fin de l’année, seul un sur deux a été immatriculé jusqu’à présent, indique la Fédération belge de l’Automobile et du Cycle (Febiac). Sans plaque d’immatriculation, ces cyclomoteurs ne pourront plus circuler.
Depuis 2015, tous les cyclomoteurs, de même que les tricycles et quadricycles atteignant une vitesse maximale de 45 km/h, doivent être immatriculés et pourvus d’une plaque d’immatriculation. Pour les cyclomoteurs achetés avant le 31 mars 2014, une période prolongée de régularisation avait été prévue. Elle s’achève le 10 décembre prochain.
A quatre mois de l’échéance, un grand nombre de cyclomoteurs n’ont toutefois pas encore été immatriculés. « Un peu plus de 95.000 véhicules ont été immatriculés, soit seulement la moitié du parc existant », affirme Stijn Vancuyck, conseiller deux-roues motorisés à la Febiac.
La procédure de régularisation comprend deux étapes. La personne qui souhaite régulariser un cyclomoteur ou un quadricycle léger doit le faire enregistrer auprès de bpost sur la base du certificat de conformité (ou d’une copie de celui-ci). Elle recevra alors un formulaire de demande d’immatriculation rose lui permettant d’obtenir une plaque d’immatriculation par l’intermédiaire de son assureur. Cette procédure coûte 42 euros (la régularisation, l’envoi par bpost des données techniques à la DIV, la plaque d’immatriculation et le certificat d’immatriculation).
Les personnes qui souhaiteraient immatriculer leur cyclomoteur après la période de régularisation doivent suivre la procédure officielle, à savoir déclarer leur cyclomoteur à la douane avant que celui ne puisse être immatriculé. Un contrôle technique peut aussi être exigé. « Cette procédure risque de coûter beaucoup plus cher qu’un enregistrement avant la fin de cette année », avertit la Febiac.