Febiac: la moto et le scooter contribuent à une meilleure mobilité

Avec la rentrée des classes, les embouteillages quotidiens sont de retour. Les autorités belges et les acteurs de la mobilité avancent des alternatives à la voiture, mais Febiac déplore le peu de place accordé aux deux-roues motorisés dans ces proposition

En 2011, Febiac a commandé une étude à Transport & Mobility Leuven afin d’évaluer ce qui se passerait si 10% des automobilistes se déplaçaient à moto ou en scooter pendant les heures de pointe (embouteillages). Selon les calculs de l’institut de recherche, ce changement se traduirait par 40 % de bouchons en moins (en termes d’heures perdues/véhicule). Il y aurait non seulement moins d’encombrements, mais ceux-ci se résorberaient aussi plus vite. Dans une autre étude, la Federation of European Motorcyclist Associations (FEMA) a demandé à un automobiliste, un cycliste et un motocycliste de parcourir un même trajet dans 15 villes d’Europe. Résultat: le motocycliste arrive toujours le premier. La différence par rapport à la voiture va d’un quart d’heure à plus d’une demi-heure. Le deux roues motorisé est également bon pour l’environnement, parce qu’il ne reste pas bloqué dans les bouchons. Il trouve facilement une place de parking en ville et est fiscalement intéressant pour son propriétaire qui l’utilise à des fins professionnelles (déductibilité à 100% du véhicule et de l’équipement). Son inconvénient est bien sûr sa vulnérabilité, mais des vêtements protecteurs et des formations à la conduite permettent de diminuer les risques encourus par le scootériste ou le motocycliste.(Belga)

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