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Brussels Motor Show 2019: la vengeance du Salon

Moins prestigieux que les Salons de l’Auto de Genève, Paris ou Francfort, celui de Bruxelles ne souffre pas, comme ces derniers, d’une défection des constructeurs. Même Tesla y sera présent en janvier prochain.

« Toutes les marques viendront « , (r)assure Pierre Lalmand, directeur général du Brussels Motor Show. L’édition 2019 (du 19 au 27 janvier) occupera même une surface un peu plus grande que l’an passé (+4%). Cette année, le Salon mêlera automobiles, motos, vans et véhicules utilitaires.

Quand il est revenu de sa visite au Mondial de Paris en octobre dernier, Pierre Lalmand n’en menait pas large. Plusieurs grandes marques avaient renoncé à s’y rendre, notamment Nissan, Opel, Ford, Mazda, Alfa Romeo, Volvo et surtout Volkswagen. Soit un tiers du marché français ! Il craignait voir se répéter en Belgique cette tendance qui a déjà frappé plusieurs salons internationaux. Ainsi, en 2017, Peugeot, Citroën, Jeep, Fiat, Alfa Romeo, Nissan avaient boycotté le Salon de Francfort.

Mais les constructeurs ont une bonne raison de continuer à participer au Salon de Bruxelles. Il s’agit d’un événement national crucial pour la vente d’automobiles : environ 25% des voitures neuves sont commercialisées pendant le mois de l’événement. Le Brussels Motor Show reste très populaire, avec environ 500.000 visiteurs. Il n’a pas le rôle de communication globale qu’ont les salons de Francfort ou Paris, un aspect qui diminue face aux réseaux sociaux et autres moyens de communication. Même Tesla, qui refuse d’aller au Salon de Detroit, sera présent au Heysel, avec son Model 3 !

Mobilités alternatives

Pour conserver son attractivité, le Brussels Motor Show développe depuis l’an dernier dans le Palais 10 un espace dédié aux mobilités alternatives appelé #WeAreMobility. Avec des exposants actifs dans les véhicules partagés, des offres mutimodales, etc.  » Nous aurons une première : un stand où les quatre sociétés de transport en commun du pays seront présentes, la Stib, la SNCB, De Lijn et le Tec « , annonce Pierre Lalmand. L’an dernier, seule la Stib disposait d’un stand, avec la maquette d’une future rame de métro.

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