Moins de 2% des conducteurs (1,8%) soumis à un test de l’haleine ont été contrôlés positifs durant la campagne Bob hivernale, ont indiqué jeudi l’institut Vias et la police dans un communiqué commun. Il s’agit du rapport le plus bas jamais atteint depuis le lancement de ces campagnes il y a près d’un quart de siècle, malgré un nombre toujours plus élevé de contrôles.
Pendant les neuf semaines de la campagne, qui s’est étalée du 29 novembre au 3 février, 557.602 automobilistes ont été contrôlés par la police fédérale et locale. Parmi ceux-ci, 10.193 conducteurs étaient imprégnés d’alcool, soit 1,8% (-0,1% par rapport à l’édition précédente).
Il s’agit du résultat le plus bas depuis le lancement des campagnes Bob en 1995, alors que le nombre de contrôles effectués est lui en constante augmentation, grâce notamment à l’allongement de la durée de la campagne et au recours plus fréquent aux pré-tests. « Ainsi, par rapport à la toute première campagne, le nombre de conducteurs positifs est 3,5 fois moins élevé (1,8% au lieu de 6,4%) alors qu’il y a 5,5 fois plus de contrôles. Même par rapport à il y a cinq ans, l’évolution est positive puisqu’on est passé de 2,9% de positifs à 1,8% alors que le nombre de contrôles a augmenté de plus de 32% », soulignent l’institut Vias et la police.
L’année passée, pour la première fois, le pourcentage de conducteurs contrôlés positifs descendait sous la barre des 2%. Cette année, la proportion de contrôles positifs a encore diminué, même si les partenaires de la campagne – parmi lesquels les différentes Régions du pays, la police, l’institut Vias, les Brasseurs belges ou encore Assuralia – manquent de peu leur objectif, qui était de passer sous les 1,6% de conducteurs positifs au test d’haleine.
Comme c’était déjà le cas l’an passé, le pourcentage de conducteurs testés positifs était plus élevé les nuits de semaine (5%) que les nuits du week-end (4%).