En 2012, l’Espagnole Cecilia Gimenez était la risée des médias après avoir détruit une peinture mythique de la petite église de sa paroisse. Depuis, la nouvelle version de la peinture « Ecce Homo » restaurée par ses soins est une véritable attraction touristique.
Tout partait d’une bonne intention quand il y a 4 ans, l’Espagnole Cecilia Gimenez s’est attelée à la restauration de l' »Ecce Homo », un portrait mythique du Christ réalisé il y a un siècle sur le mur de l’église Santuario de Misericordia à Borja, par l’artiste Elias Garcia Martinez. La femme de 82 ans était en effet attristée de voir l’humidité et le temps détruire l’oeuvre. Problème : Cecilia n’avait aucune compétence technique pour restaurer l’oeuvre en question. Résultat : la peinture, fut défigurée et, l’Espagnole la risée des médias.
Sa version de l' »Ecce Homo » a provoqué la stupeur des habitants de la petite ville du nord-est de l’Espagne mais aussi celle de la famille de l’artiste. Cette dernière, particulièrement choquée en découvrant les dégâts, a exigé que la peinture soit restaurée afin qu’elle retrouve ses véritables traits.
Rapidement, son « Christ défiguré » médiatisé de la sorte a attiré la curiosité. De nombreux touristes ont afflué dans la petite commune pour venir l’admirer. La ville a alors décidé de faire payer l’accès à l’église où est exposée l’oeuvre. Après s’être retrouvée au coeur d’un cauchemar juridique, Cecilia est devenue riche grâce aux droits de sa nouvelle « oeuvre ». Le tribunal a décidé que les bénéfices devaient être partagés entre la famille de l’artiste et Cecilia.
La pire restauration de l’histoire est désormais un incontournable des lieux touristiques de la région. En 4 ans, 150.000 visiteurs ont fait le déplacement pour observer le « Christ défiguré » de Cecilia. « Maintenant, je suis en paix en sachant que tout cela a bien fonctionné. Ce calvaire a rendu ma ville célèbre à travers le monde« , a lancé l’Espagnole dans un reportage.