Le printemps 2025 a été particulièrement sec, rapporte l’Institut royal météorologique. Il a aussi globalement fait plus chaud que la moyenne.
Les trois mois de printemps de l’année ont été historiquement secs, avec des températures supérieures à la normale, ressort-il du bilan saisonnier publié dimanche par l’Institut royal météorologique (IRM). Le printemps 2025 est le 2e plus sec jamais enregistré en Belgique, avec 54,4 mm de précipitations à Uccle, bien loin de la normale de 165,6 mm. Le seul printemps à avoir connu moins de précipitations remonte à 1893 (37,6 mm). Concernant la période de référence actuelle, le précédent record remontait à 2011 (70,7 mm).
Le printemps 2025 marque un record en termes de répartitions des précipitations. En effet, la quantité mesurée est tombée sur 20 jours (normale : 43,5 jours). Les précipitations régionales moyennes ont été partout bien inférieures à la normale, allant d’environ 20% de la normale à la Côte à environ 65% de la normale dans la région de la Gileppe et de la Warche. La plus grande quantité journalière de précipitations a été enregistrée dans le Limbourg, à Ophoven (Kinrooi), avec 34,1 mm le 31 mai.
À Uccle, les trois mois de printemps ont été beaucoup plus ensoleillés que la moyenne. Mars et avril ont été chacun le troisième mois le plus ensoleillé pour la période de référence actuelle, et le mois de mai a également été très ensoleillé. Avec 688 heures et 35 minutes d’ensoleillement (normale : 495h 19min), il s’agit du troisième printemps le plus ensoleillé depuis le début des observations (1887).
Pendant la majeure partie du printemps, les températures ont été supérieures à la normale à Uccle. La température moyenne finale de cette saison a également été supérieure à la normale: 11,8°C (normale: 10,5°C). Il s’agit de la troisième valeur la plus élevée depuis le début de ces mesures en 1833. Le record reste de 12,3°C en 2007 et le printemps 2011 a également été plus chaud (12,2°C).