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5 conseils pour un jardinage responsable et sans risque

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16 juillet 2000, 11:01 Mise à jour le: hier à 10:52

Saviez-vous que certaines habitudes de jardinage, même anodines, peuvent mettre en danger l’environnement, l’agriculture et la biodiversité ? Les plantes représentent 80 % des aliments que nous mangeons, fournissent l’alimentation des animaux que nous élevons pour nous nourrir et purifient l’air que nous respirons . À travers la campagne #PlantHealth4Life de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaine Alimentaire et Environnement nous invite à jardiner de manière plus responsable grâce à 5 conseils simples à appliquer dès aujourd’hui !

1. Évitez d’introduire des plantes venues de l’étranger.

Revenir d’un voyage avec des graines exotiques, une petite bouture ou un fruit dans votre valise est une très mauvaise idée. D’abord, ces souvenirs peuvent contenir des organismes nuisibles invisibles capables de détruire des cultures entières ou de déséquilibrer nos écosystèmes locaux. De plus, rapporter des plantes, graines ou fruits dont la provenance est hors UE est strictement interdit par la législation européenne. Préférez donc des photos ou des souvenirs artisanaux !

2. Vérifiez que vos plantes ont un passeport phytosanitaire.

Toutes les plantes mises en vente au sein de l’UE, dans un cadre professionnel (business to business), doivent être accompagnées d’un passeport phytosanitaire. Ce document officiel prouve que la plante a été contrôlée et qu’elle ne représente aucun danger sanitaire pour les autres végétaux.

Où trouver le passeport phytosanitaire ? Souvent sur le pot ou l’étiquette, il indique l’origine de la plante, garantit sa traçabilité et atteste que la plante a été contrôlée et peut circuler sans risque pour la santé des végétaux . Si rien n’est visible, n’hésitez pas à poser la question au vendeur.

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Cela vaut aussi pour les achats en ligne, qui nécessitent une vigilance particulière. En effet, certains sites proposent des plantes ou des graines provenant de pays tiers, sans document phytosanitaire, ce qui peut favoriser l’introduction d’organismes nuisibles.

« Il est essentiel que chacun soit particulièrement attentif lors d’un achat sur internet. Certains vendeurs en ligne proposent des végétaux qui ne respectent pas les exigences phytosanitaires européennes. Ces végétaux non contrôlés peuvent transporter des organismes nuisibles qui risquent d’infecter les plantes saines de nos jardins, potagers ou espaces verts », alerte Lieven Van Herzele, chef des services phytosanitaires (COPHS) pour la Belgique.

3. Signalez les menaces via “Beware&Note”.

“Beware&Note” est un projet qui a été développé par l’Institut de recherche sur l’agriculture, la pêche et l’alimentation (ILVO), Natuurpunt Studie et Viaverda. Ce projet, commandé et financé par le SPF Santé publique en étroite consultation avec l’AFSCA, vous aide à :

  • identifier des symptômes suspects sur vos plantes, pour certains organismes nuisibles de quarantaine facilement reconnaissables.
  • signaler un possible problème via le bouton « J’ai vu cette espèce ». Vous pouvez également contacter directement l’AFSCA via la hotline consommateurs, ou vous adresser à l’unité locale de contrôle de votre Province. L’obligation de signalement s’applique à tous, dès que l’on soupçonne la présence d’organismes de quarantaine.

Gratuite et facile à utiliser, cette plateforme, hébergée sur le site web Observations.be (cliquez sur « Projets », puis « Organismes de quarantaine ») est un véritable allié pour jardiner de manière responsable afin de prévenir les risques de propagation des ravageurs et des maladies des plantes.

4. En cas de doute, agissez avec prudence.

Prenons l’exemple des pommes de terre : vous observez des déformations, des taches ou des racines endommagées sur vos tubercules ? Ces symptômes pourraient être des indicateurs de maladies comme la verruqueuse de la pomme de terre ou être attribués à des insectes comme Epitrix papa ou Epitrix cucumeris.

Que faire, dans ce cas ? Ne jetez pas les pommes de terre au compost, ni dans un champ voisin ! Signalez-les via Beware&Note ou à l’AFSCA et, surtout, laissez-les sur la parcelle contaminée en attendant les consignes officielles. Cela permettra d’éviter la propagation à d’autres zones et de sauver bien plus que votre potager.

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5. Sensibilisez toute la famille.

Le jardinage, c’est souvent une affaire de famille. La campagne #PlantHealth4Life met à disposition des outils pédagogiques pour apprendre tout en s’amusant. Profitez-en pour expliquer aux plus jeunes pourquoi il est important de protéger les plantes.

En résumé…

Jardiner responsable, c’est bien plus qu’un simple geste écologique. C’est participer à la protection de notre alimentation et de notre biodiversité. Grâce à ces conseils, chacun peut faire sa part, sans sacrifier le plaisir de mettre les mains dans la terre. Parce que protéger les plantes, c’est protéger la vie.

Plus d’info : #Planthealth4Life