Anne-Sophie Bailly

En mai, tonte à l’arrêt | La nature pour soigner la santé mentale

Anne-Sophie Bailly Rédactrice en chef

Pour cette nouvelle édition de l’opération «En mai, tonte à l’arrêt», Le Vif a choisi de montrer en quoi l’être humain a, lui aussi, tout à gagner à renouer davantage avec la nature. Notamment pour soigner sa santé mentale.

Et de cinq. Voici déjà la cinquième édition de la grande opération «En mai, tonte à l’arrêt». Depuis 2021, en effet, Le Vif et ses partenaires de la première heure ont choisi d’expliquer pourquoi, alors que les beaux jours arrivent, il est préférable de laisser la tondeuse au garage. Pourquoi il est fondamental d’offrir un maillage écologique aux pollinisateurs. Pourquoi les herbes plus hautes résistent mieux aux périodes de sécheresse qu’un gazon coupé au cordeau. Pourquoi un jardin non tondu n’est pas sale ou négligé, mais contribuait à l’éclosion d’une flore variée, à la prolifération d’insectes divers ainsi qu’à la restauration de certaines populations d’oiseaux. 

Au fil des éditions, les participants à En mai, tonte à l’arrêt ont d’ailleurs constaté les bienfaits de cette non-tonte, en observant le retour de certains pollinisateurs ou en découvrant de nouvelles variétés de fleurs dans ces espaces. Au point que ce geste de soutien à la biodiversité est aujourd’hui bien ancré dans les mentalités et socialement accepté.

Pour Le Vif, il n’était plus question de semer des graines –les habitudes sont prises, le cercle vertueux est devenu contagieux–, il fallait aller plus loin. Et montrer en quoi l’être humain a, lui aussi, tout à gagner à renouer davantage avec la nature. De nombreuses études l’ont démontré: physiquement, être en contact avec la nature permet de réduire l’hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires, notamment en encourageant l’activité corporelle. Mentalement, la verdure réduit le stress et l’anxiété, améliore l’humeur et l’attention, elle favorise aussi les interactions sociales bénéfiques pour la santé. Et ce ne sont là que quelques exemples.

En renouant avec une nature plus libre et foisonnante, c’est aussi notre propre bien-être que nous soignons.

Pourtant, l’impact positif de la nature sur la santé, tant physique que mentale, est encore largement méconnu de tout un chacun. Moins d’un tiers des Belges citent d’ailleurs dans leur Top 3 le contact avec la nature comme source de bien-être mental.

Alors ces bienfaits, encore trop largement méconnus, Le Vif les parcourra tout au long du mois de mai. Emmener ses lecteurs dans les jardins thérapeutiques, exposer les bénéfices du bain de forêt, explorer les avantages des consultations de psychologie en extérieur. Une suite logique, évidente, à l’heure où la santé mentale est mise à rude épreuve. Car en renouant avec une nature plus libre et foisonnante, ce n’est pas que la biodiversité que nous préservons, c’est aussi notre propre bien-être que nous soignons.

En mai, on arrête la tonte pour cultiver l’essentiel.

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