Quel horrible drame pour les parents de ce bébé qui a perdu la vie dans une crèche à Mariakerke (NDLR: une fillette de six mois victime d’un traumatisme crânien). Et plus encore lorsqu’on découvre les antécédents de cette crèche marqués par une succession de plaintes étalées sur des années. « Cette crèche est suivie de très près », déclare Kind en Gezin (NDLR: l’équivalent flamand de l’ONE). Explication tout bonnement insuffisante. C’est à désespérer de tout s’il faut que se reproduise un drame avant qu’une action ne soit entreprise.
Cela fait un peu penser à la fermeture de la maison de repos à Grammont, voici quelques semaines. A l’instar de cette crèche, elle était depuis des années « sous haute surveillance ». Au final, il a fallu que la police et la justice évacuent les seniors délaissés.
Même constat concernant l’inspection de l’environnement et le scandale au PFOS [en région anversoise]. Oui, l’inspection avait examiné les sols pollués et non, jamais la population n’a été avertie. […]
Kind en Gezin va se questionner. Fort bien. Avec pour enjeu: comment préserver la qualité sans se laisser détourner par d’autres arguments? Car là aussi, un fil rouge traverse ces organes d’inspection. L’argument du manque de places dans les crèches, les écoles ou les maisons de repos: où ces gens devront-ils aller? Ou, dans le cas du PFOS, l’argument de ne pas semer la panique. Non, une seule chose importe: l’exigence de qualité. Sinon, faudra-t-il placer ces services d’inspection sous surveillance renforcée?