Les secrets d’Eole

Dans le sillage d’Ulysse, Le Vif/L’Express a choisi cet été de naviguer entre mythe et réalité en revisitant les escales magiques du héros d’Homère, d’après la carte établie autrefois par le grand helléniste Victor Bérard (1864-1931) : de Troie à Ithaque, en passant par la Libye, la Sicile, les îles Lipari, la Sardaigne, le détroit de Messine, le Maroc et Corfou.Cette semaine : Lipari et autres Eoliennes, où Ulysse s’invita chez le gardien des vents

Ulysse poursuit son récit à Alcinoos. Il lui raconte comment il parvient chez un nouvel hôte qui n’est autre qu’Eole, maître des vents. Ce dernier prend Ulysse en sympathie et, afin de l’aider, lui confie une outre dans laquelle sont enfermés tous les vents dangereux. Mais, l’ayant ouverte par cupidité, les Grecs déchaînent une tempête qui les emporte.

Qu’il arrive de Naples ou de Palerme, l’aliscafo s’invite dans les îles Eoliennes en évoquant, à travers un dialecte d’écume, la petite phrase de Karl Baedeker :  » Elles occupèrent de bonne heure l’imagination des Grecs, qui y placèrent la demeure d’Eole, le maître des vents, dont il est particulièrement question dans L’Odyssée.  » A deux pas du môle de Marina Corta, sous le flanc du château de Lipari, des taxis blancs de la gamme Fiat Ulysse vous font de l’£il. C’est un encouragement. Il en faut. Car, déjà, si l’on est parti pour enquêter sur le mythe grec, on doit avoir en tête l’Ulysse de Joyce : en effet, l’Irlandais voyait en Eole un rédacteur en chef qui n’imprime que du vent û c’est-à-dire des bobards. Message reçu. Aussi, avant de gloser avec gravité sur les vers 1-76 du chant X d’Homère, attaquons d’entrée la légende à la gorge. En clair : y a-t-il du vent, ici ?

A la capitainerie, le lieutenant de vaisseau Paolillo vous donne aussitôt le moral :  » Ils sont tous là. Tramontana. Grecale. Levante. Scirocco. Mezzogiorno. Libeccio. Ponente. Maestrale. Tous ceux qui figurent sur la rose des vents. Avec une dominante du vent de sud-est [sirocco], qui fait le plus de dégâts, mais aussi des vents d’ouest [ponant] et de nord-ouest [mistral]. La caractéristique de ces vents, c’est qu’ils tournent très soudainement.  » Les sept îles, enchaîne cet officier, sont surtout balayées en hiver, et les hydroglisseurs sont parfois paralysés. Mais il y aurait peut-être mieux, à entendre les pêcheurs : quand les courants froids rencontrent les courants chauds, des trombes marines se forment.  » Dans la zone, dit-il, c’est très rare. Moi, en tout cas, je n’en ai jamais vu.  » Parfait. Merci, mon lieutenant.

Donc, dit le poème, Ulysse arrive dans l’île d’Eolie, où il est accueilli alla grande par le régisseur des vents :  » C’était une île qui flottait et qu’entouraient un mur de bronze indestructible et des à-pics de roche nue.  » En levant le nez, on se dit que le spectaculaire rocher de lave où perche le château ferait l’affaire. C’est à Lipari, au début du xiiie siècle avant Jésus-Christ, que s’installent des Ausoniens venus de la Campanie, dans le sud de l’Italie. C’est là-haut, dit la tradition, que le roi Liparos, fils du roi Auson, fonda l’antique Lipara. Il maria sa fille, Guyanè, à un brave garçon qui lui succéda : Eole, fils présumé de Poséidon et d’Arné, modèle de piété et de justice. Les Romains feront de lui un dieu, mais, pour les Grecs, Eole ne sera jamais qu’un simple gardien des vents sous le contrôle de Zeus. Bref, en croisant les doigts, s’il existe un endroit, un seul, où l’espérance de la moindre trace d’un culte d’Eole peut se loger, c’est ce château. Bâti par les Normands au xie siècle, rasé par le pirate Barberousse en 1544 et relevé par Charles Quint, il abrite aujourd’hui l’un des plus beaux et des plus riches musées d’archéologie d’Europe. Pas moins. C’est donc là ou nulle part.

Sur l’ancienne acropole grecque, une espèce de puits se fait tout de suite remarquer : c’est un bothros, une fosse votive du vie siècle avant Jésus-Christ. Son couvercle en pierre volcanique est exposé à l’intérieur du musée. Dessus, un lion allongé : le symbole de Cnide. Depuis la seconde moitié du viiie siècle, les Grecs ont colonisé la Sicile. Et bâti des villes : Syracuse, Catane, Messine. Autour de la 50e Olympiade (580-576 av. J.-C.), un groupe de Cnidiens s’est établi à Lipari. Dans leur bothros, qui accueillait les offrandes rituellement brisées, nos Grecs ont jeté un modeste vase qui porte une inscription :  » AIO « . A Eole.  » C’est l’unique pièce qui peut se rapporter au maître des vents « , souligne Giovanna Bacci, directrice du musée et chef des fouilles. Qui ajoute :  » Peut-être la croyance est-elle plus ancienne. C’est possible. Mais il n’y a aucune preuve. En vérité, le problème de la diffusion des mythes en Méditerranée n’est pas chose facile.  »

Dans la plaine, là où se dressait l’ancien temple de Diane et où s’élève désormais la ville moderne, on a exhumé un bouquet de merveilles des nombreux trousseaux funéraires de la nécropole. Entre autres, la plus fantastique collection au monde de masques et de statuettes en terre cuite d’argument théâtral et sacré. Dans le lot, un Ulysse ! Un Homère ! Sans parler d’un cratère attribué au peintre de Maron : on y voit représenté Ulysse qui reçoit du prêtre d’Apollon l’outre à vin destinée à enivrer Polyphème le Cyclope.  » Mais on est très loin du ôvase de Nestor » [720 av. J.-C.] trouvé à Ischia, dans le golfe de Naples, et dont l’inscription métrique fait allusion à L’Iliade, note Giovanna Bacci. Ces pièces-ci sont tardives : entre le ive et le ve siècle avant Jésus-Christ ; elles traduisent l’âge classique, où les enfants apprenaient le poème d’Homère à l’école.  »

Nous voilà bien. Que faire, sinon rêver à ces jeunes Grecs qui se faisaient raconter une légende mise scène dans son propre décor ? C’est Ulysse qui débarque avec ses compagnons. C’est Eole qui leur sert des banquets pendant un mois. Eole, encore, qui enferme les vents mauvais dans une outre. L’outre qu’Ulysse accroche à son mât. Ses compagnons qui, en vue d’Ithaque, pensent trouver de l’or ou de l’argent dans cette outre. Qui l’ouvrent. La tempête qui les ramène en Eolie.  » L’homme aux mille tours « , en pleurs, qui supplie Eole. Et ce dernier, magnifique, qui lui sort sa tirade historique :  » Décampe de l’île en vitesse !  »

Quitte à gâcher la journée de Giovanna Bacci, un cerveau habité par les courants d’air se fend alors d’une ultime question à caractère sémantique : à quelle période le mot  » éolien  » s’est-il fixé pour désigner l’archipel et ses habitants ? Petit haussement de paupières. Sourire de compassion. Réponse :  » Pour se compliquer un peu plus la vie, commence-t-elle, il faut d’abord rappeler qu’il y a plusieurs Eole dans la mythologie grecque. Ensuite, je vous renvoie aux travaux du Pr Brea. Ce fut le sujet d’études de toute sa vie.  » Faisons court. Au Ve millénaire avant Jésus-Christ, des gens de Sicile se posent à Lipari pour exploiter les gisements d’obsidienne expulsée par le cratère du mont Pelato : ce verre si noir et si coupant sert à fabriquer des armes et des outils. Exportée jusqu’en Ligurie, en Dalmatie, en France méridionale, cette obsidienne fait la richesse de l’île jusqu’au jour où l’être humain trouve la recette de la fusion des métaux. L’archipel s’enfonce alors dans la récession économique et démographique. Pourtant, vers la fin du IIIe millénaire, des navigateurs implantent des bases sur les sept îles : Alicudi, Filicudi, Salina, Lipari, Vulcano, Panarea, Stromboli. Ils verrouillent ainsi le détroit de Messine et la mer Tyrrhénienne û par où passe la route de l’étain, du cuivre et des esclaves. D’où sortent-ils ?

Il y a cinquante ans, en procédant à des fouilles très fructueuses sur la presqu’île de Capo Graziano, à Filicudi, Luigi Bernabo Brea et Madeleine Cavalier ont été amenés à étudier la structure des cabanes rondes et les nombreux fragments de céramiques peintes du style protomycénien. Et à conclure à la présence d’une nouvelle culture :  » Tous les éléments qui la caractérisent présentent des analogies avec les prototypes des cultures du protohelladique III et du mésohelladique initial de la Grèce continentale « , écrivent-ils. Avant d’ajouter :  » Tout fait penser que ces porteurs de nouvelle culture sont les Eoles, qui sont à l’origine du nom que porte l’archipel aujourd’hui, et auxquels se rapporte le cycle le plus ancien de légendes dont le monde grec ait souvenir. L’épisode le plus connu est celui, raconté dans L’Odyssée, du roi Eole qui accueille le héros Ulysse.  » Ces Grecs auraient donc diffusé plusieurs mythes. En effet, les Eoles descendent û en chute libre û d’un autre Eole, fils d’Hellen, père du peuple hellène et petit-fils de Deucalion, seul survivant avec sa femme Pyrrha du déluge provoqué par Zeus. Voilà. Faites avec.  » Car la vérité, lâche Giovanna Bacci, on ne la connaîtra jamais.  » Cela posé, en matière de légendes, elle a mieux :  » Vous en avez une qui dit qu’Eole et San Bartolomeo, le protecteur des îles, ne sont qu’une seule et même personne.  » Barthélemy, sans blague ? L’un des douze apôtres ?

Même si un Liparote rebelle aux paroles d’évangile a bombé les murs de sa ville d’un joyeux  » Fuck San Bartolomeo, patrono dei ladroni  » (patron des voleurs), il est incontestable que Barthélemy, qui £uvra en Inde avant de finir écorché comme un lapin par les Arméniens û ces derniers en feront après coup leur saint national û est la vedette absolue de cet archipel, où les prêches ont une résonance particulière :  » Esprit saint, souffle des quatre vents…  » Dans la cathédrale du château, qui conserve pieusement sa peau et son pouce, comme dans la plupart des 44 églises qui parsèment les îles, il figure en vieillard vénérable derrière l’autel, une palme dans une main, un couteau dans l’autre. Et comment est-il arrivé là, lui ? En chemise Fred Perry rouge et short bleu, Francesco Ziino, le sacristain, vous le raconte en direct :  » Comme ses reliques provoquaient des miracles, les Arméniens les ont jetées à la mer. Le 13 février 264, son corps est apparu dans un sarcophage de pierre qui flottait devant la plage de Porto delle Genti. Vénération immédiate. Pèlerinages. Aussitôt, les mythes grecs païens, dont ceux véhiculés par Homère, ont été balayés par le christianisme et la dévotion à San Bartolo.  » Selon les chroniques chrétiennes, le saint apôtre, en 1804, aurait envoyé une tempête qui repoussa une flotte turque : ça vaut bien Eole noyant la flotte de Syracuse qui, en 304 avant Jésus-Christ, venait de piller Lipari. Toujours selon nos chroniqueurs, Bartolomeo serait un nom d’origine syriaque (Bar-Tholmai) et signifierait  » fils de celui qui suspend les eaux « . Or Eole est fils de Poséidon. Il est temps d’aller consulter les marins.

 » Je n’avais pas l’amour de la pêche, mais j’ai celui de la mer « , murmure Nino, dit  » la Pastille « . A 30 ans, il vient de renoncer aux filets pour devenir le plus merveilleux barcarolo des îles. Il constate :  » Des quatre fêtes de San Bartolo, la plus importante, c’est celle du 13 février : la fête des gens de mer. C’est notre protecteur. Ici, dans chaque famille, tu trouveras un fils qui s’appelle Bartolo. Et s’il n’y a que des filles, elle s’appellera Bartolomea.  » Sa barque passe la porte des Anges et vient saluer toutes les grottes par leur petit nom. Grotte du Cheval. Grotte des Embusqués. Grotte des Amoureux. Grotte des Mouettes. En parlant, Nino a l’occhio al pesce, le poisson û c’est-à-dire les vents û à l’£il.  » A partir d’octobre, continue Nino, tu te méfies un peu.  » De quoi ?…  » Chez nous, on l’appelle a’ cuda i rattuli. La queue des rats.  » La trombe marine. La fameuse. Nino dit en avoir vécu deux dans sa vie. Il y a quelques années, il a vu cinq jolis voiliers finir au fond du port de Lipari.  » Mais, la première fois, jure-t-il, j’avais 14 ans et, sur Marina Corta, j’ai vu û et je n’étais pas le seul û un vieux pêcheur la tailler en pièces à coups de couteau.  » La quoi ?  » La tailler à coups de couteau.  » Et Nino raconte alors le secret des îles.

Sous le haut patronage de San Bartolomeo, le soir de Noël, à minuit û et pas un autre jour û les pêcheurs peuvent se faire révéler par des initiés le rite qui permet de tailler la queue des rats. Trois signes de croix. Sept mots. Un couteau. Ou la tranche d’une main en guise de lame. Avertissement de Nino :  » Tu ne dois prononcer les sept mots qu’en présence d’une forte trombe. Tailler une petite trombe est un péché qui attire la catastrophe.  » Bartolomeo. Couteau. Tornade. Le christianisme éolien, semble-t-il, a cannibalisé le roi Eole comme le feront les prêtres, au Mexique, avec le dieu Jaguar.  » A Lipari, précise Nino, ils ne sont plus que quatre vieux pêcheurs à connaître les mots. Je vais t’en présenter un.  »

Antonio Puglisi, dit  » la Pastèque « , 72 ans dont 65 passés en mer, détaille son palmarès : cinq trombes taillées, dont trois en Australie. Il a 16 ans, un soir de Noël, quand une vieille femme, près de la cathédrale San Bartolomeo, lui dit :  » Viens, que je te donne les sept mots. Et ne les oublie jamais.  » A 19 ans, avec son frère, il se fait surprendre en mer par une méchante trombe. Les trois signes de croix. Les sept mots. Son frère, affolé, qui lui hurle :  » Tu dis la messe ? Mais tu n’es pas prêtre !  » Sans mollir, la Pastèque coupe en tranches la tornade. Commentaire :  » Je n’y croyais pas trop, mais ça a marché.  » Et de philosopher sur la vie qui passe aux Eoliennes :  » Aujourd’hui, les jeunes n’écoutent plus les anciens. Ces traditions ont pourtant des siècles et des siècles, et c’est Dieu qui nous les a données.  » Quel dieu ?  » Dieu.  » Fin de la déposition.

Dans L’Odyssée, le moteur universel de l’épisode éolien, c’est la cupidité des hommes. On sait que, à défaut de découvrir de l’or dans l’outre, l’équipage d’Ulysse y trouvera des ennuis mortels. Or le mince détroit qui sépare les îles Lipari et Vulcano est la parfaite matérialisation du passage homérique : les fonds y regorgent d’épaves, et les Eoliens vous raconteront  » la triste histoire de Santo Vinciguerra « . Ce plongeur, qui traquait les amphores, n’a pas su s’arrêter. Embolie. Hôpital. Paralysie. Et pourtant, il a replongé. Mais, cette fois, il y est resté. Comme d’autres. A regarder les fumerolles du cratère de Vulcano, et à lire l’archéologue Vittorio Giustolisi, on se dit qu’ils n’ont pas été bien loin :  » Les nombreuses tombes préhistoriques récemment découvertes sur l’île de Vulcano démontrent que, dans l’Antiquité, c’était une île funéraire, probablement la mythique Eolie d’Homère, où Eole, comme Osiris, régnait sur les morts, dont les âmes étaient symbolisées par les vents.  »

Alors ? Ce diable d’Ulysse a-t-il rencontré Eole à Lipari, à Vulcano ou à Pékin ? Deux témoignages militent en faveur de Stromboli. Celui de Pline l’Ancien, pour qui la fumée de son volcan permettait de prédire le temps  » trois jours à l’avance « . Et celui du capitaine Ambrosino, qui assure la ligne Naples-Eoliennes depuis vingt-deux ans :  » La première année, dit-il, il n’y avait pas encore d’embarcadère à Stromboli. Des barques venaient chercher les passagers. Et, là, je l’ai vu. C’était lui, avec sa barbe blanche. C’était Ulysse. D’ailleurs, tu vas le voir aussi.  » Effectivement, Ulysse s’appelle Mario. Mario Cusolito, 60 ans, et une extraordinaire tête de marin grec. D’une famille de pêcheurs  » depuis toujours « , cet enfant du microscopique port de Ginostra a pris la mer à 7 ans. Avant de découvrir, un jour, sa vocation : la peinture. Des £uvres très primitives, très énergiques et donc très modernes, à l’image de sa série sur le Stromboli û Iddu, comme on l’appelle ici : Lui.  » Les saints sont là pour faire des miracles, prévient Mario. Eole, lui, est là pour faire du vent.  »

D’entrée, il s’aligne sur Pline :  » La météo, chez nous, c’est le volcan, les étoiles et rien d’autre. La nuit, si elles clignotent d’une certaine façon, le vent se lève dans les trois heures. Quant au bruit du volcan, il t’indique le gros temps trois jours à l’avance.  » La trombe marine, évidemment, il connaît. Et les derniers tailleurs de trombe aussi : il les a vus au travail. Dans l’île, on la baptise a’ cuda di zifero. La queue du diable. On dit également qu’elle peut prendre l’aspect d’une chevelure de sorcière. Abreuvé aux légendes des anciens, Mario balise aussi celles d’Homère. Il évoque la grotte de Piscita û locataire présumé : Eole û sous l’église San Bartolomeo. Il relève une imposante pointe volcanique, à côté du cratère, où un  » château de bronze « , dit-on, fut détruit par les éruptions.  » Avec ma femme, dit-il, nous parlons souvent du voyage d’Ulysse. Et nous saluons d’abord û toujours û le Navigateur…  »

Dans sa maison blanche à terrasse, sur les hauteurs de Ginostra, Angela Cusolito rêve à voix haute :  » Quand le vent souffle, il est difficile de ne pas se sentir envahi par les vieilles légendes d’Eole.  » Pour elle, ça ne fait aucun pli, c’est ici qu’Ulysse a débarqué. Et nul ne pourra lui reprocher de faire mousser son île : cette fille de médecin est originaire de Lipari. Dans sa chambre traînent encore ses livres de jeune fille. Elle en saisit un : Les Principales Divinités gréco-romaines dans la mythologie et la poésie, de Luigi Simone. Et elle lance, presque en s’excusant :  » Je sais bien que certains situent l’Atlandide à Santorin. Mais, au fond de moi, je sens que les Atlantes sont là.  »

La semaine prochaine : Sardaigne :les secrets des Lestrygons

Yves Stavridès

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