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Le baromètre

Sûr qu’il sourirait s’il pouvait voir les ministres fédéraux belges suer sur l’élaboration de leur propre baromètre: en 1643, lorsqu’il invente l’objet, Evangelista Torricelli, physicien à la cour du duc de Toscane, ne peut pas prévoir le succès de son invention, ni la généralisation que l’on fera, bien plus tard, de son appellation. Cet appareil, destiné à mesurer la pression atmosphérique, doit son existence au casse-tête auquel les fontainiers de Florence se heurtent, vers 1635: les pompes installées pour alimenter les gigantesques fontaines du jardin ne parviennent pas à aspirer l’eau au-delà d’une dizaine de mètres. Torricelli s’attelle alors au problème, en observant du mercure monter et descendre dans un tube de verre, découvrant ainsi la mesure de la pression atmosphérique et son lien avec les prévisions météorologiques de court terme: si la pression est faible, gare au mauvais temps. Et inversement. Viendront ensuite les baromètres à eau, à gaz, les baromètres anéroïdes, etc. Enfin, depuis des mois, on évoque… le baromètre corona, plutôt outil indicateur de tendances. Par temps de pandémie, le concept de pression n’en est cependant pas totalement absent…

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