Journaliste et blogueuse, Laurence Bril était une geek. Déchantant sur l’usage de » ces moyens technologiques qui nous donnent l’illusion de pouvoir gérer plus facilement notre vie professionnelle et personnelle » ( » Ce que nous gagnons en fluidité, nous le perdons en concentration « ), elle décide de reprendre le contrôle de sa vie et de combattre son hyperconnection par la marche. La rédemption est immédiate. » J’ai découvert que la marche est la culture physique du souvenir. Un pas, une évocation. Une foulée, un souvenir « , confie-t-elle dans Passage piéton. Récit d’une détox numérique par la marche (Rue de l’échiquier, 134 p.). Elle se prend au jeu de la randonnée, d’abord tranquille, puis de plus en plus sportive pour finir par participer à des trails, ces courses sur longue distance en milieu naturel. Et afin de professionnaliser sa pratique, elle décide de… renouer avec la technologie qu’elle avait fuie et de se doter d’un bracelet-montre lui donnant accès à l’application qui analysera ses activités physiques. Contradiction ? Pour Laurence Bril, cette déconnexion par la marche lui a permis de découvrir que, même à 50 ans, elle pouvait être endurante et l’a persuadée qu’elle pouvait opérer » un retour raisonné et raisonnable aux clics et aux interactions « .

La marche pour se déconnecter et se reconnecter sans excès
22-01-2020, 20:00
Mise à jour le: 21-01-2021, 10:00
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