JE PLEURE MA WALLONIE MAL AIMÉE

Peut-on encore croire à un avenir heureux pour la Wallonie ? La Wallonie est soumise à la crise qui secoue l’Europe et le monde entier. Seule, elle ne s’en tirera pas. Ses finances sont au plus bas et, sous la pression flamande, elle se retrouve esseulée au sein de la Belgique. La dette est colossale, les intérêts énormes à payer nous empêchent d’avoir les moyens de notre politique. Nous avons vendu tous les fleurons de notre industrie, les leviers de commande sont à l’étranger, aciéries, électricité, banques, verreries et autres sont restructurées à nos dépens, en toute liberté, devant nos politiques impuissants. Notre richesse s’est envolée ! Le clientélisme a créé des emplois publics inutiles et coûteux au lieu de favoriser l’emploi privé qui crée de la richesse. La rage taxatoire ne fait que s’amplifier.

Suite aux turbulences financières, seul l’immobilier parait être le garant unique, la valeur refuge contre la dépréciation de notre monnaie, de nos économies si laborieusement acquises, l’imposition de nos revenus étant si forte. Nos pensions ne sont plus assurées à long terme. Si on n’a pas fait l’énorme effort de construire ou d’acquérir un logement, c’est la misère pratiquement assurée. Or l’immobilier est attaqué de toutes parts. Main-d’£uvre et charges énormes, matériaux de construction de plus en plus coûteux, TVA, droits d’enregistrement, impôt foncier, impôt des personnes physiques, taxes communales sur les parcelles de terrain non bâties, taxes sur les plus-values immobilières, et bientôt impôt sur la fortune, droits de succession les plus élevés du monde et maintenus à ce niveau de par la grâce socialiste ( Le Soir du 3 novembre).

Qui va encore investir dans le bâtiment en Wallonie ? Alors qu’il suffit d’aller sous des cieux plus cléments, ce que font les plus nantis. Ce sont les petits, les classes moyennes qui en font les frais. La richesse attire la richesse, la pauvreté attire la pauvreté. Ce qui arrive à la Grèce, à l’Italie, nous attend. Les politiques wallons ont eu, jusqu’à présent, un discours lénifiant, anesthésiant. Ils seront bientôt acculés à parler vrai, mais qui sera le premier à le faire pour éviter l’émergence d’une extrême droite ?

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HENRI MAIRLOT, PAR COURRIEL

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