L'été a été rythmé par plusieurs épisodes de fortes chaleurs, synonymes d'incendies et de décès prématurés. © FRANCISCO SECO/ISOPIX

Alerte canicule

Le mercure a dépassé la barre symbolique des 40 °C, le 25 juillet, à Beitem, en Flandre-Occidentale. Du jamais-vu depuis 1947. L’été 2019 aura connu plusieurs épisodes caniculaires : après une première vague de chaleur en juin, une deuxième a suivi en juillet et une troisième en août. Juin 2019 a d’ailleurs été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde.

En Europe, le phénomène a engendré son lot d’incendies, de décès prématurés, de conditions de travail extrêmes pour les métiers d’extérieur, de cataclysme pour les agriculteurs et de juteuses affaires pour les vendeurs de ventilateurs. Cette fois, les transports publics eux-mêmes ont été touchés puisque les rails de train ne sont pas conçus pour supporter une telle température.

Ces vagues de chaleur ont été largement amplifiées par le réchauffement climatique. Les scientifiques ont d’ailleurs prévenu que ces épisodes caniculaires se reproduiront à l’avenir et seront à la fois plus fréquents et plus précoces. Les quelque deux cents participants à la cop25, à Madrid, semblent y être restés sourds : l’accord minimal qu’ils ont fini par signer ne comporte aucune mesure à la hauteur des enjeux.

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