A chaque mal son remède naturel

Effets secondaires, efficacité insuffisante ou nulle, image défavorable due à des scandales sanitaires, à la médiatisation des alertes de pharmacovigilance ou à des rumeurs diverses… Les médicaments de synthèse ont mauvaise presse. La solution ? Les remplacer par des moyens plus naturels, tels les plantes et les épices. Est-ce la vraie panacée ? Bien sûr que non ! Mais on redécouvre aujourd’hui que les plantes sont un complément indispensable de la médecine allopathique et qu’elles ont fait leurs preuves dans la lutte contre les maux les plus courants.

Sorti en 2012, le Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux (éd. du Cherche Midi) a jeté un pavé dans la mare. Ses auteurs – Bernard Debré, chirurgien et député UMP, et Philippe Even, pneumologue – s’y sont attaqués aux inefficacités du système pharmaceutique français.  » Trop de molécules sans intérêt, voire nocives, sont tolérées sur le marché français et remboursées, notamment pour protéger l’industrie pharmaceutique hexagonale et plomber les comptes de la sécurité sociale « , dénonçaient-ils, en proposant une liste de 58 médicaments à suspendre immédiatement. En Belgique,  » l’affaire  » a été vite relayée. Le site sudinfo.be publiait une liste de 26 médicaments, vendus aussi chez nous, et jugés  » dangereux ou nocifs « . De son côté, Test-Achats en étiquetait 113  » à utilité contestable  » (à consulter sur test-achats.be). Plus récemment, un médicament contre les nausées et vomissements, contenant de la dompéridone, s’est lui aussi retrouvé dans le collimateur car il augmenterait le risque de trouble du rythme cardiaque et de mort subite. Disponible en vente libre et très largement utilisé, il est désormais soumis à la prescription médicale.

Les médicaments de synthèse sont-ils vraiment dangereux ? Faut-il les diaboliser ? Et peut-on les mettre, tous, dans le même sac ?  » Les médicaments s’inscrivent toujours dans un contexte : une molécule est donnée à un patient avec une pathologie, un âge, des antécédents qui permettront au médecin d’en estimer les bénéfices au regard des risques, analyse le Dr Bernard Dengis, médecin généraliste à Liège. Je vous donne deux exemples. Parmi les 26 médicaments repris dans la liste, figure un traitement anti-ostéoporose. Il est exact qu’il présente un risque vasculaire, mais il cible une population très précise, des personnes âgées de plus de 80 ans, vivant en maison de retraite. L’autre exemple concerne deux médicaments prescrits pour le sevrage tabagique. L’un d’eux appartient à la classe des antidépresseurs, comporte de nombreux effets indésirables et n’est pas exempt de risque cardiaque. Ces traitements, non remboursés, sont prescrits chez des patients motivés et en l’absence de contre-indications. Utilisés à bon escient et avec prudence, ils ont leur place dans l’arsenal thérapeutique. Evaluer l’intérêt d’un médicament est toujours une balance entre le bénéfice et le risque. C’est notre rôle de mesurer ce risque. Nous sommes pleinement responsables de ce que nous prescrivons.  »

La  » chimie de la nature  » : un bon plan

Sans être  » antichimie « , il est préférable de réserver la molécule de synthèse à des indications sévères et urgentes. Pour traiter certains troubles, des alternatives validées par la science existent. Les plantes et les épices procurent de réels effets positifs sans effets secondaires et constituent une fantastique pharmacie à notre disposition. Les plantes sont efficaces et peuvent jouer un rôle formidable, notamment pour soigner tout ce que l’on appelle les troubles fonctionnels : troubles du sommeil, de la digestion, la déprime et le mal-être en général. On peut aussi les utiliser pour renforcer les défenses immunitaires et prévenir certaines maladies. Leur utilisation évite de consommer des médicaments puissants qui n’ont rien à voir avec un  » traitement raisonné « . L’essentiel est d’éviter l’automédication et de ne pas oublier qu’il faut toujours respecter les précautions d’emploi. Se soigner naturellement ne dispense pas de rendre visite à son médecin et de prendre conseil auprès de son pharmacien.

La curcumine : la nouvelle star des anti-inflammatoires

 » L’arthrose est une maladie extrêmement sévère, explique Yves Henrotin, professeur de kinésithérapie et de rééducation fonctionnelle à l’ULg et directeur de l’unité de recherche sur l’os et le cartilage (Arthropôle Liège). De surcroît, cette pathologie est associée au syndrome métabolique, à savoir la  » triade  » : l’hypertension, le diabète du type 2 et la dyslipidémie (cholestérol). Cette association est aujourd’hui prouvée par la science. L’arthrose est aussi un facteur de risque de mortalité chez les patients souffrant de maladies cardiovasculaires étant donné que le handicap causé par l’arthrose incite à une moindre mobilité.  » Les patients arthrosiques sont des patients vieillissants, autrement dit une population sujette à des comorbidités (maladies ou troubles s’ajoutant à la maladie initiale). Plus fragiles, ceux-ci sont plus sensibles aux effets secondaires des médicaments. A l’heure actuelle, la pyramide thérapeutique de l’arthrose est dominée par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et par le paracétamol. L’administration prolongée de ces médicaments de synthèse peut poser problème et est associée à des effets secondaires graves : ils sont toxiques pour le foie, provoquent des lésions gastro-intestinales et l’insuffisance rénale. Il faut donc absolument limiter l’utilisation de ces classes pharmacologiques dans le traitement de l’arthrose en optant pour une alternative qui est non seulement efficace mais présente une bonne innocuité.

Parmi les traitements alternatifs, il y a essentiellement la glucosamine sulfate, la chondroïtine sulfate ou, éventuellement, l’association des deux. Il a été prouvé qu’un mélange glucosamine-chondroïtine avait un effet similaire qu’un anti-inflammatoire non stéroïdien, tout en étant exempt des effets secondaires. Plus récemment, on a découvert les vertus de la curcumine, constituant principal du curcuma. Extraite du rhizome (racine) de ce  » safran des Indes « , elle est un puissant antioxydant et anti-inflammatoire.  » Le problème avec la curcumine naturelle, c’est qu’elle est peu biodisponible, poursuit Yves Henrotin. Elle passe mal la barrière intestinale et on en trouve très peu dans le sang. C’est pourquoi on a développé des curcumines bio-optimisées qui, grâce à une encapsulation dans des nanoparticules, passent mieux la barrière intestinale. Cette formulation permet une augmentation de la concentration de la curcumine dans le sang et donc une meilleure activité sur les signes et les symptômes de l’arthrose. La curcumine est un anti-inflammatoire puissant. De surcroît, les biomarqueurs innovants, développés à l’Université de Liège, ont démontré que la curcumine bio-optimisée pouvait aussi diminuer la dégradation du cartilage.  »

En comparaison avec les anti-inflammatoires conventionnels, ces trois substances (glucosamine, chondroïtine et curcumine) ont une action lente. L’effet s’installe après trois jours à huit semaines de traitement selon la molécule. Parmi ces substances, la curcumine semble être la plus rapide. On ressent une amélioration au bout de trois à quatre jours. Peut-on les associer pour amplifier les effets ? Oui, mais la supériorité des mélanges curcumine-glucosamine ou curcumine-condroïtine reste à démontrer. Il n’y a pas encore de preuve scientifique de l’utilité de ces mélanges. A côté de ces traitements pharmacologiques, il est évidemment très important de perdre du poids, de diminuer la masse graisseuse et de la remplacer par de bons muscles. On se permet de le répéter une fois de plus : l’exercice physique est indispensable !

Cassis, reine-des-prés et avocat : aussi des qualités anti-inflammatoires

Les qualités anti-inflammatoires (et antiallergiques) du cassis (Ribes nigrum, de la famille des grossulariacées) sont remarquables. Selon Yves Vanopdenbosch, directeur de l’Ecole des plantes de Lessines,  » cet effet semble dû à la présence de prodelphinidols et de flavonoïdes. Il n’y a aucune toxicité ni aucune induction d’ulcère gastrique aux doses recommandées : 1 cuillère à soupe par tasse, infusion 7 minutes, 2 à 4 tasses par jour. La gemmothérapie utilise pour la même propriété les bourgeons de cassis en macérat glycériné.  »

On appelle la fleur de la reine-des-prés (Filipendula ulmaria, de la famille des rosacées)  » l’aspirine végétale  » car c’est de son ancien nom latin, Spirea, que dérive le mot aspirine. Ses sommités fleuries contiennent des dérivés salicylés aux propriétés anti-inflammatoires. Il n’y a pas de contre-indications aux doses recommandées. On l’utilise en tisane : 1 cuillère à café par tasse, infusion 10 minutes, 3 tasses par jour. Les personnes allergiques à l’aspirine doivent éviter cette plante. Il ne faut jamais faire bouillir la reine-des-prés car elle perdrait alors son efficacité.

 » On peut aussi citer un tout nouveau remède, venu droit des Etats-Unis : l’huile d’avocat, souligne le Dr Bernard Dengis. Commercialisée sous forme de gélules, elle est aussi disponible en teinture-mère et donne de très bons résultats. Pour renforcer le cartilage, on peut aussi utiliser l’acide hyaluronique et le collagène natif de type II. Théoriquement, on peut tout prendre et mélanger plusieurs remèdes. Cela dit, l’arthrose touche les petites et les grandes articulations. Avant d’entamer un traitement, il est conseillé de consulter son médecin traitant, effectuer le bilan général, faire des radios et vérifier qu’il n’y a pas de maladies sous-jacentes.  »

Gingembre, mélisse et citron : pour venir à bout des nausées

Maudite  » gastro  » qui arrive toujours au mauvais moment, digestion difficile, bouche pâteuse, somnolence après repas,  » crise de foie « …  » Il faut savoir que le corps est capable de lutter lui-même contre les nausées et dans neuf cas sur dix, elles cèdent par elles-mêmes, note le Dr Bernard Dengis. C’est une question de 48 à 72 heures. Pendant la « crise », il faut éviter la nourriture lourde et boire beaucoup d’eau.  » Pour soulager le foie, on peut aussi avoir recours à des remèdes tout à fait naturels, dépourvus d’effets secondaires.

Le gingembre (Zingiber officinale, de la famille des zingibéracées) est la plante qui tient actuellement la vedette. Originaire d’Asie du Sud-Est, son gros rhizome charnu est abondamment utilisé depuis près de 4 000 ans en cuisine et en médecine ayurvédique. Il contient, entre autres substances actives, des gingérols, responsables de sa saveur piquante. Le gingembre fait l’objet, depuis une quinzaine d’années, de nombreuses publications pharmacologiques. Plus d’une centaine d’études cliniques ont démontré son efficacité antiémétique (qui agit contre les vomissements et les nausées). Totalement dépourvu d’effets secondaires, le gingembre est particulièrement indiqué pour les nausées et les vomissements provoqués par des traitements de chimiothérapie ou par les nausées postopératoires.  » Son emploi au cours de la grossesse a longtemps fait débat, souligne Yves Vanopdenbosch. Il semble que les études les plus récentes concluent à l’innocuité du gingembre chez la femme enceinte aux doses recommandées. On l’utilise en tisane : une demi-cuillère à café par tasse, infusion 5 minutes, 1 à 2 tasses par jour.  » Son efficacité s’avère aussi dans la prévention et dans le traitement des nausées dues à une indigestion, au mal des transports ou au mal de mer. Le gingembre est particulièrement recommandé par l’Association américaine des médecins généralistes de famille (AAFP – American Academy of Family Physicians) et par l’Organisation mondiale de la santé.

La mélisse (Melissa officinalis, de la famille des lamiacées) est également utile contre les nausées y compris celles de la femme enceinte. On la consomme sous forme de tisane de feuilles (une cuillère à soupe par tasse, infusion 5 minutes, 1 à 3 tasses par jour). On peut éventuellement y ajouter un filet de jus de citron. Les aromathérapeutes recommandent également l’essence de zeste de citron (Citrus limon, de la famille des rutacées). C’est un très bon antinauséeux, efficace aussi contre les nausées de début de grossesse. Il suffit d’ajouter une ou deux gouttes d’essence de zeste de citron bio à une cuillère à café de miel et de laisser fondre le tout dans la bouche. A utiliser quatre fois par jour maximum. Une petite précaution à respecter : l’essence de zeste de citron étant photosensibilisante, on évitera des expositions au soleil pendant quelques jours précédant et suivant la prise.

Thym, eucalyptus et Argentyn : à la place des antibiotiques

Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Les bactéries sont devenues polyrésistantes à la plupart des antibiotiques actuels. La faute à une surconsommation chez l’homme et l’animal d’élevage, dénoncée depuis une dizaine d’années par l’Organisation mondiale de la santé. Moins efficaces que dans le passé, les antibiotiques peuvent aussi avoir de nombreux effets secondaires, comme des démangeaisons ou des éruptions. S’ils sont capables d’agir contre certaines infections bactériennes, ils ne peuvent rien, en revanche, contre les virus et sont sans effet sur la grippe et les rhumes. Comme solutions alternatives, il ne faut pas négliger, en premier lieu, le thym (Thymus vulgaris ou Thymus zygis, de la famille des labiées ou lamiacées). Utilisé par voie interne, il soulage la toux causée par la bronchite et l’inflammation des voies respiratoires supérieures. Il est aussi efficace pour soulager les troubles digestifs et gastro-intestinaux mineurs (1 à 2 g de plante séchée dans 150 ml d’eau bouillante, infusion 10 minutes, plusieurs tasses par jour). Pour dégager les voies respiratoires, essayez ce vieux remède infaillible de nos grands-mères. Versez 2 cuillères à soupe de thym dans un bol d’eau bouillante. Couvrez-vous la tête d’une serviette, penchez-vous au-dessus du bol et respirez doucement et calmement pendant quelques minutes. Un autre remède qui a fait ses preuves : une tasse quotidienne de tisane au thym à partir du 15 août durant tout l’automne. Pendant la période à risque de pandémie, on ajoutera deux gélules d’échinacée par jour, dix jours par mois.

Très utilisée en Amérique du Nord, l’échinacée (Echinacea purpurea de la famille des astéracées) a la particularité de stimuler le système immunitaire pour augmenter la résistance aux affections bénignes des voies respiratoires. Des tests cliniques confirment une efficacité pour interrompre un début de rhume. Il n’y a pas d’effets indésirables connus. Cela dit, les personnes asthmatiques ou allergiques peuvent développer une allergie à l’échinacée. Il est important de consulter son médecin avant de se lancer dans un traitement.

L’eucalyptus (Eucalyptus globulus de la famille des myrtacées) est réputé pour ses vertus décongestionnantes en cas d’infection des bronches, de nez bouché et de sinusites. On peut en diffuser dans les chambres lors d’une affection bronchique ou ORL bénigne, sauf chez les jeunes enfants. Pour préparer une tisane : 2 à 3 g de feuilles séchées dans 150 ml d’eau bouillante, infusion 10 minutes, deux tasses par jour.

L’Argentyn, c’est de l’eau pure et des ions d’argent chargés positivement. On l’appelle  » l’antibiotique naturel « . Ce produit antimicrobien à large spectre booste l’immunité de plusieurs façons. Il stimule notamment la production de globules blancs et de globules rouges et aide les globules blancs à neutraliser différents effets négatifs qui pourraient détériorer l’immunité. Les bonnes indications sont les maux de gorge et les infections aux streptocoques, les infections pulmonaires, les infections oculaires et nasales, les rhumes et les grippes, ainsi que les intoxications alimentaires. Si les doses conseillées par le médecin ou le pharmacien sont bien respectées, l’Argentyn ne présente pas de contre-indications ni d’interactions connues. Ne pas utiliser ce produit de façon prolongée sans avis médical.

La levure de riz rouge : pour faire baisser le mauvais cholestérol

Lutter contre l’excès de mauvais cholestérol est l’un des enjeux les plus importants de la santé publique. Au-delà d’un certain seuil, le cholestérol est responsable de maladies cardiovasculaires graves (AVC, infarctus du myocarde, artériopathies). Petit rappel : le cholestérol est synthétisé naturellement par le foie à 70 %, les 30 % sont fournis par l’alimentation. Chez les sujets à très haut risque cardiovasculaire ou pour des taux de cholestérol très élevés, on peut utiliser les fameuses statines.  » Prescrites depuis les années 1980, elles empêchent le foie de synthétiser trop de cholestérol en agissant sur l’HMG CoA réductase, l’enzyme principale responsable de cette synthèse « , enchaîne le Dr Bernard Dengis. Les statines génèrent de fréquentes douleurs tendino-musculaires et, petit à petit, détruisent les muscles.

De nombreuses études publiées depuis dix ans, notamment dans The Lancet (la référence dans le monde médical) montrent que le rapport bénéfice-risque est très positif. Malgré cela, ces produits font l’objet de nombreuses polémiques. De surcroît, le prix élevé pose problème. Des statines naturelles peuvent leur être préférées, comme la levure de riz rouge (Monascus purpureus de la famille des Monascaceae), par exemple, à l’efficacité démontrée. Elle contient la monacoline K qui agit comme une statine naturelle. Autre plante qui fait baisser le cholestérol : la berbérine, utilisée depuis des millénaires dans les médecines traditionnelles chinoise et ayurvédique.

Des plantes pour mieux gérer dépression, stress et troubles du sommeil…

La Belgique est championne (avec la France) en matière de consommation d’anxiolytiques, d’antidépresseurs et de somnifères. Ces médicaments psychotropes sont sans aucun doute trop prescrits hors du champ psychiatrique et donc à mauvais escient. Les antidépresseurs de synthèse sont-ils efficaces ? Oui, dans les dépressions avérées. Une étude publiée en janvier 2010 dans le réputé Journal of the American Medical Association confirme que ce type de médicaments n’a fait la preuve de son efficacité que dans les dépressions sévères (30 % des cas). Or, les médecins généralistes traitent surtout des dépressions légères à modérées et ce sont eux qui prescrivent 90 % de ces molécules de synthèse !

Les anxiolytiques, appelés aussi  » tranquillisants  » sont censés diminuer rapidement les symptômes de l’anxiété (insomnie, tremblements, palpitations, irritabilité…). Ils appartiennent principalement à la famille des benzodiazépines. Les anxiolytiques peuvent créer dépendances, pertes de mémoire, troubles du comportement et troubles de la vigilance, source parfois d’accidents de voiture.  » Dans notre société, la « dépression » est préoccupante, note le Dr Bernard Dengis. On a tendance à la simplifier et à ne pas chercher les causes véritables alors qu’elle masque toute une série de problèmes. Personnellement, je propose à mes patients du safran et de la curcumine. Ils augmentent le taux de sérotonine dans le cerveau, ce qui a pour conséquence d’améliorer la bonne humeur et l’estime de soi. Ces deux remèdes marchent bien car j’accompagne mes patients de façon régulière.  »

Parmi les autres remèdes naturels, l’aubépine ou la lavande, associées à la relaxation ou au sport, sont parfaitement adaptées contre le stress modéré. La valériane a un léger effet sédatif facilitant l’endormissement, mais n’allonge que très peu la durée du sommeil. Cet effet a été démontré par des tests cliniques. Le tilleul est bien connu pour soigner l’anxiété, les angoisses et les troubles du sommeil. La passiflore est un sédatif indiqué en cas de nervosité, anxiété, agitation. Ne pas utiliser chez un enfant de moins de 12 ans. Enfin, l’efficacité du millepertuis a été confirmée par des essais cliniques, proche de celle de certains antidépresseurs. A ne pas associer à certains traitements médicamenteux (anticoagulants, immunosuppresseurs, contraceptifs, antirétroviraux…). Et contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante.

Merci à Jean-Noël Tilman, pharmacien, administrateur délégué de Tilman SA, pour sa précieuse collaboration.

Par Barbara Witkowska

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