Parfois évidents, parfois moins, ces conseils vous permettront de mieux préparer votre retraite dans un contexte où la pension légale devrait être de moins en moins élevée et où l’on devra travailler plus longtemps.
L’argent ne fait pas le bonheur. Mais pour profiter d’une retraite paisible et confortable, mieux vaut en avoir un peu. Au moins assez pour maintenir son niveau de vie. Car le fossé entre les revenus professionnels juste avant la pension et la pension légale est énorme. Et brutal. Si vous n’anticipez pas financièrement votre pension, vous risqueriez bien de déchanter à la vue du versement de votre première allocation. Mieux vaut dès lors prévoir cette étape cruciale et prendre des mesures concrètes le plus tôt possible pour éviter les mauvaises surprises plus tard. Suivez le guide.
1. Anticipez le montant de votre pension légale
A 55 ans, les travailleurs salariés reçoivent automatiquement une estimation de leur pension de l’Office national des pensions (ONP). Les indépendants peuvent s’adresser à l’Inasti pour obtenir une simulation de leur pension, mais ils ne peuvent le faire que moins de 5 ans avant l’ouverture de leur droit à la pension. Pour les fonctionnaires, l’âge de référence pour obtenir une estimation est de 57 ans. C’est évidemment beaucoup trop tard pour prendre les mesures qui s’imposent. Vous pouvez également effectuer une simulation sur le site www.mypension.be, mais elle ne tiendra compte que des revenus professionnels à la date de calcul, sans tenir compte des revenus futurs estimés. La simulation sera donc partielle. Le site www.toutsurmapension.be, qui permettait d’avoir une estimation assez précise de sa pension, n’est quant à lui plus en ligne depuis la réforme des pensions, mais on promet un nouveau lancement début 2015.
En attendant, on peut essayer de faire le calcul soi-même, ce qui s’avère extrêmement complexe. Il faut d’abord tenir compte de la durée de sa carrière, de ses revenus professionnels et de sa situation familiale. Mais il convient également d’appliquer des bonus éventuels en cas de travail au-delà de l’âge légal de la pension anticipée, de tenir compte de minimums et maximums et de considérer les retenues fiscales. Bref, il est impossible pour le commun des mortels de se faire une idée précise du montant qu’il recevra à la retraite.
Pour avoir une idée approximative, vous pouvez essayer d’estimer les revenus professionnels bruts annuels moyens (ajustés de l’inflation) que vous aurez sur l’ensemble de votre carrière. Il convient ensuite de diviser ce montant par 45 et de multiplier le résultat par le nombre d’années de carrière que vous estimez avoir à l’âge de la pension. Enfin, multipliez le montant par 75 % (taux ménage) si votre conjoint marié n’a pas eu (ou très peu) de revenus professionnels ou par 60 % (taux isolé) dans les autres cas. N’oubliez pas que la pension mensuelle brute ne peut être inférieure à environ 1 100 euros (1 400 euros pour le taux ménage) ni supérieure à environ 2 150 euros (2 700 euros pour le taux ménage) si vous avez 45 ans de carrière. Enfin, enlevez environ 5 % pour tenir compte des diverses retenues et appliquez ensuite l’impôt des personnes physiques.
Par exemple, si vous estimez avoir un salaire brut moyen de 3 000 euros sur l’ensemble de votre carrière, soit un revenu mensuel net d’environ 1 800 euros, et que vous comptez travailler pendant 45 ans pour avoir droit à une pension complète, votre pension brute s’élèverait à 1 800 euros. Montant sur lequel vous devez retenir environ 5 % de cotisations diverses, soit 90 euros, et l’impôt des personnes physiques, dépendant du nombre de personnes à charge. Dans ce cas, nous comptons un impôt de 210 euros. Au total, votre pension nette s’élèvera ainsi à 1 500 euros, soit 83 % du revenu net moyen sur l’ensemble de votre carrière mais, étant donné que les revenus en fin de carrière sont plus élevés, le pourcentage par rapport à votre dernier salaire net sera plus faible. En admettant qu’il était de 2 500 euros net, la pension correspondra à peine à 60 % du dernier salaire net…
2. Connaissez le capital nécessaire pour combler le fossé de la pension
Si vous avez une bonne estimation du montant de votre pension légale, vous saurez combien il vous manquera chaque mois pour maintenir votre niveau de vie. Dans notre exemple, si vous aviez un revenu net mensuel de 2 500 euros en fin de carrière et que vous comptez sur une pension de 1 500 euros, vous devrez combler un fossé de 1 000 euros par mois pour maintenir votre niveau de vie. Mais savez-vous quel capital sera nécessaire pour combler un tel » déficit » ?
Pour le calculer, deux facteurs devront être pris en compte. Tout d’abord le taux d’intérêt. En effet, si vous pouvez placer votre capital à un taux de 5 %, il rapportera logiquement une rente supérieure que si vous le placez à 2 %. Le second facteur pour calculer le capital dont vous aurez besoin pour combler le fossé de la pension dépendra de votre volonté : souhaitez-vous maintenir votre capital intact et donc vivre de vos seuls intérêts, ou êtes-vous disposé à grignoter une partie de votre capital chaque mois ?
Actuellement, les taux d’intérêt sont très faibles. Partons du principe que vous pouvez placer votre capital à un taux de 2 % net, après déduction du précompte mobilier. Pour couvrir une rente mensuelle de 1 000 euros, vous aurez besoin d’un capital d’environ 600 000 euros si vous comptez préserver votre capital. Si, par contre, vous pouvez vous permettre de réduire progressivement votre capital, pour retomber à 0 après une période théorique de 50 ans par exemple, le capital nécessaire pour générer une rente de 1 000 euros sera moins élevé : environ 380 000 euros. Si vous tablez sur un capital qui est complètement épuisé après 25 ans, vous aurez besoin d’un capital de 235 000 euros environ. Cela veut dire aussi que si vous prenez votre pension à 65 ans, vous n’aurez plus rien à 90 ans dans ce cas. Quelle que soit la formule que vous choisissez, vous aurez besoin d’utiliser tous les piliers de la pension possibles pour atteindre ces montants.
3. Tenez compte de l’inflation dans tous vos calculs
Si les taux sont aujourd’hui très faibles, c’est que l’inflation est relativement réduite dans une perspective historique. Toutefois, il peut arriver que l’inflation grimpe très vite. Si cela arrive à la pension, votre pouvoir d’achat s’érodera car les prix augmenteront rapidement. Vos calculs pourraient alors être remis en cause. Pour éviter toute (mauvaise) surprise, mieux vaut tenir compte d’un taux d’intérêt réel pour calculer le montant dont vous aurez besoin pour combler le fossé de la pension, c’est-à-dire le taux nominal diminué de l’inflation. Globalement, tenir compte d’un taux réel net compris entre 1 % et 1,5 % paraît une bonne hypothèse de base pour garantir votre pouvoir d’achat à la pension.
Le capital total nécessaire pour couvrir une rente mensuelle de 1 000 euros par mois sera dès lors plus élevé puisque le taux est plus faible. A 1,5 %, vous devrez avoir mis de côté 800 000 euros pour garantir votre pouvoir d’achat à la pension si vous ne touchez pas au capital. A 1 %, il vous faudra compter sur un capital de 1,2 million euros ! Si vous érodez votre capital pendant 50 ans, comptez sur une épargne d’un peu plus de 420 000 euros à 1,5 % et de 470 000 euros à 1 %. Ces derniers montants paraissent assez prudents en matière de planification de pension mais ne vous simplifient certainement pas votre effort d’épargne.
4. Profitez des avantages fiscaux
Pour combler le fossé de la pension, vous allez avoir besoin de tout le soutien possible. Heureusement, les systèmes mis en place par le gouvernement pour épargner pour votre pension de manière fiscalement avantageuse sont nombreux. Si le premier pilier correspond à la pension légale, vous pourrez compter sur les deuxième et troisième piliers pour couler des jours heureux.
Le deuxième pilier concerne les pensions complémentaires constituées dans le cadre d’une activité professionnelle.
Pour les employés, il s’agit de l’assurance de groupe, dont le capital est constitué par des primes de l’employeur (et éventuellement de l’employé), qui sont entièrement déductibles dans le chef de l’employeur au titre de frais professionnels et qui sont soumises à des cotisations sociales patronales réduites. Pour l’employeur, c’est donc plus avantageux que de verser un salaire brut. Pour l’employé, c’est également intéressant car les primes versées par votre employeur ne sont pas soumises aux cotisations sociales personnelles ni au précompte professionnel. Les primes versées par l’employé bénéficient quant à elles d’une réduction d’impôt comprise entre 30 et 40 %. A l’échéance, la taxation du capital garantie est également avantageuse : 16,5 % sur les cotisations patronales et 10 % sur les cotisations personnelles. Les participations bénéficiaires sont quant à elles exonérées.
Pour les indépendants, il s’agit de deux produits, qui peuvent être cumulés : la pension libre complémentaire (PLC) et l’engagement individuel de pension (EIP).
La PLC est une assurance-vie qui vous garantit le versement d’une rente ou d’un capital lorsque vous prendrez votre pension. En tant qu’indépendant, vous pouvez déduire les primes comme charges professionnelles pour autant qu’elles ne dépassent pas 8,17 % de vos revenus professionnels ni 3 027 euros pour 2014. Si vous optez pour une PLC sociale, qui vous offre une couverture en cas d’incapacité de travail, vous pouvez déduire jusqu’à 9,40 % de vos revenus professionnels, avec un maximum de 3 483 euros. En versant cette prime, vous réalisez donc une belle économie d’impôt, correspondant au montant versé multiplié par votre taux d’imposition moyen. De plus, vos cotisations sociales, calculées sur la base du revenu imposable, seront plus faibles. Et à l’échéance, la taxation sera avantageuse et basée sur des rentes fictives pendant 10 ou 13 ans.
L’EIP est quant à lui conçu pour les indépendants qui exercent leur activité professionnelle sous forme d’une société. Le principe s’apparente à une assurance de groupe, à la différence qu’il s’agit ici d’un plan individuel. L’entreprise peut déduire les primes pour autant qu’elle respecte la règle des 80 %, c’est-à-dire que la pension légale et la pension complémentaire ne peuvent dépasser 80 % de la dernière rémunération brute du bénéficiaire. L’EIP a également l’avantage de pouvoir être réalisé avec effet rétroactif, permettant durant une année spécifique de déduire un montant plus important : c’est ce qu’on appelle le » backservice « . A l’échéance, le capital sera taxé à 10 % ou plus selon le moment où vous prenez votre pension. Les participations bénéficiaires sont exonérées.
Le troisième pilier concerne les pensions complémentaires constituées à titre individuel. Il peut s’agir d’une assurance épargne-pension (avec rendement garanti) ou d’un fonds d’épargne-pension. Quelle que soit la formule que vous choisissez, elle donne droit à des avantages fiscaux à certaines conditions. Cet avantage correspond à 30 % du montant versé, qui ne peut dépasser 950 euros en 2014. Autrement dit, sur chaque versement effectué, vous récupérez 285 euros sous forme de réduction d’impôt. A 60 ans, ou lors de la 10e année du contrat si vous avez souscrit votre épargne-pension à partir de 55 ans, le capital sera taxé à 10 %. Les versements qui ont lieu après cette taxation ne sont plus soumis à aucun impôt.
5. Achetez une maison
Outre les produits dédiés à la pension qui offrent un avantage fiscal, acheter une maison s’avère également une solution intéressante pour financer ses vieux jours. Si vous souscrivez un emprunt hypothécaire, vous avez en effet droit également à des réductions d’impôt qui vous permettront d’alléger la charge d’intérêt de votre achat. De plus, l’achat d’une maison vous forcera à épargner puisque votre patrimoine augmentera au fur et à mesure du remboursement en capital du crédit.
A l’échéance du crédit, vos charges diminueront puisque vous ne devrez plus payer pour votre logement, contrairement à un loyer qui devra toujours être payé. Dès lors, les revenus nécessaires pour maintenir votre niveau de vie seront moins élevés, et votre effort d’épargne diminuera en conséquence. Cerise sur le gâteau : si le capital que vous avez accumulé pour financer votre pension ne suffit pas, vous pourrez toujours vendre votre maison en viager tout en conservant le droit d’y habiter (l’usufruit), ce qui vous permettra de recevoir une rente jusqu’à votre décès.
Par exemple, vous avez 65 ans et vous êtes propriétaire d’une maison d’une valeur de 200 000 euros. Vous désirez conserver l’usufruit pour continuer à y habiter jusqu’à votre décès. Cet usufruit peut être estimé à cet âge-là à 64 000 euros. Vous désirez par ailleurs recevoir un » bouquet » de 36 000 euros, que l’acheteur vous verse directement. Le solde, soit 100 000 euros, sera converti en rente viagère, qui peut être estimée à 548 euros si on tient compte d’un taux d’intérêt net de 2 %. Une autre manière de compter est de calculer la rente correspondant à la valeur de la maison diminuée d’un bouquet éventuel, et d’ensuite réduire la rente du loyer réel auquel la maison pourrait être louée dans des conditions normales.
6. Optez pour le 4e pilier
Si vous avez épuisé tous les systèmes qui donnent droit à un avantage fiscal, que vous êtes propriétaire de votre habitation et que l’ensemble de ces mesures ne vous permettront pas de maintenir votre niveau de vie à la pension, il faudra compter sur votre épargne propre, ce qu’on appelle de plus en plus souvent le quatrième pilier. Ce pilier ne donne droit à aucun avantage fiscal.
Il peut s’agir de placements sur un compte d’épargne, dans des obligations, des actions ou même encore dans des biens immobiliers. L’important sera dans ce cas d’adapter le profil de risque de vos placements à votre âge. Plus vous êtes jeune, plus vous pouvez vous permettre de prendre des risques, en investissant par exemple un plus gros pourcentage de votre patrimoine en actions. Ce type de placement est en effet le plus rentable dans une perspective historique, mais aussi le plus risqué. Pour maîtriser ce risque, il est nécessaire d’avoir un horizon de placement de long terme.
Une bonne technique peut être de consacrer un pourcentage de votre épargne aux actions selon la formule suivante : 100 % moins l’âge. Si vous avez 20 ans, il est justifié d’investir 80 % de votre patrimoine en action. A 60 ans, ce pourcentage diminuera à 40 %. Bien sûr, cette formule est simpliste et le pourcentage devra toujours être adapté à votre propre profil de risque ainsi qu’à vos besoins. Par exemple, si vous avez besoin de revenus réguliers à votre pension, mieux vaut éviter les actions et plutôt privilégier les produits de taux, comme les obligations, les bons de caisse, les comptes à terme et les comptes d’épargne.
7. Mettez chaque mois un peu d’argent de côté
En vue de maîtriser le risque global de vos investissements, il est recommandé d’investir de manière régulière. Mieux vaut en effet mettre chaque mois un peu d’argent de côté plutôt que d’investir la totalité de votre capital en une fois. Si vous tombez dans une mauvaise période boursière, vous risquez d’avoir des difficultés à remonter la pente. A côté de l’horizon de placement, cette technique souvent négligée permet de réduire considérablement le risque de vos investissements.
Actuellement, les outils pour investir de manière régulière sont nombreux, même lorsqu’il s’agit d’investir dans des fonds de placement. Deutsche Bank propose par exemple un outil vous permettant d’investir dans des fonds de placement de manière régulière à partir de 100 euros par mois. Le Fund Investment Plan de Keytrade Bank vous permet de le faire à partir de 25 euros par mois déjà sur une sélection de 40 fonds de placement.
8. Commencez tôt
Pour accumuler le capital nécessaire pour combler le fossé de la pension, vous avez besoin de temps. Et plus vous attendrez pour commencer à épargner, plus votre effort d’épargne sera élevé. Si votre objectif est d’obtenir un capital supplémentaire de 100 000 euros lorsque vous prendrez votre pension, à 65 ans, vous devrez épargner chaque mois 770 euros si vous commencez à 55 ans et que vous tenez compte d’un taux réel de 1,5 %. Effort difficile à réaliser, même en fin de carrière. Si, par contre, vous commencez à planifier votre pension dès que vous commencez à travailler et à toucher un salaire, par exemple à 25 ans, vous ne devrez plus épargner chaque mois » que » 150 euros en moyenne pour atteindre cet objectif.
Le temps joue en effet en votre faveur grâce au miracle des intérêts composés : les intérêts rapportent à leur tour des intérêts, qui rapport à leur tour des intérêts et ainsi de suite… Par exemple, 100 euros versés aujourd’hui rapportent au total 81,4 euros d’intérêt après 40 ans à un taux de 1,5 %. Après 10 ans, ces 100 euros rapportent 16,1 euros d’intérêt, soit 5 fois moins pour une durée 4 fois inférieure…
9. Travaillez plus longtemps
Pour vous inciter à travailler plus longtemps, le gouvernement a mis en place une série d’incitants qui vous permettent d’améliorer votre pension légale (le premier pilier) ou de diminuer la taxation de vos capitaux accumulés dans les deuxième et troisième piliers.
Votre pension légale tient compte par exemple d’une carrière complète qui s’étend sur 45 ans. Si vous travaillez durant 40 ans, vous toucherez une pension qui correspondra à 40/45e du montant que vous auriez dû recevoir en cas de carrière complète. Et vous raterez les années de fin de carrière où votre rémunération est la plus élevée. De plus, si vous décidez de travailler au-delà de l’âge légal pour la pension anticipée (62 ans ou 40 ans de carrière à partir de 2016), vous avez droit à un bonus de pension pour chaque jour travaillé. Par exemple, si vous travaillez jusqu’à 66 ans, vous aurez droit à un bonus d’un peu plus de 130 euros par mois brut.
Le deuxième pilier bénéficie également d’une taxation plus avantageuse si le capital est réclamé plus tard. Outre la cotisation de solidarité et la cotisation Inami, le capital d’assurance de groupe constitué par les contributions de l’employeur n’est taxé qu’à 10 % si vous réclamez votre capital à 65 ans et que vous êtes resté actif jusqu’à cet âge. Sinon, le capital est taxé à 16,5 % si celui-ci est versé en même temps que la mise à la retraite et plus encore si le capital est versé avant la pension légale. A 60 ans, vous devrez par exemple payer 20 % d’impôts. Un système similaire est appliqué à l’engagement individuel de pension. La prestation de la pension libre complémentaire est quant à elle taxée à l’impôt des personnes physique selon le principe de rente fictive déclarée pendant 13 ans mais seulement 10 ans si le bénéficiaire est âgé de 65 ans et qu’il a continué à travailler jusqu’à cet âge.
L’épargne pension du troisième pilier est taxée à hauteur de 10 % à l’âge de 60 ans ou à la 10e année du contrat s’il a été souscrit à partir de 55 ans. Toutes les primes versées après la taxation bénéficient toujours de la déduction d’impôt mais ne sont plus soumises à une quelconque taxation par la suite.
10. Restez informé
La pension est une matière qui évolue régulièrement dans le contexte du vieillissement de la population. Les gouvernements successifs s’attaquent à la situation à intervalles réguliers en vue d’inciter la population à travailler plus longtemps, en allongeant l’âge légal de la pension et en maniant le bâton pour ceux qui prennent leur pension trop tôt et la carotte pour ceux qui travaillent plus longtemps. Une bonne planification de pension doit donc être réexaminée à intervalles réguliers pour s’assurer que les mesures prises sont toujours conformes à la réalité.
Par Julien Lheureux
Pour accumuler le capital nécessaire à combler le fossé de la pension, vous avez besoin de temps. Et plus vous attendrez, plus votre effort d’épargne sera élevé