Tandis que se poursuit à Bruxelles le procès de Fabien Neretse, accusé de crimes de génocide contre les Tutsis en 1994, des Belgo-Rwandais ont constitué à Bruxelles une asbl destinée à promouvoir la recherche et l’information autour de la tragédie survenue il y a vingt-cinq ans.
» Le génocide n’a pas encore fini de livrer ses secrets « , justifie Deo Mazina, son président, qui dirigeait auparavant l’association des survivants Ibuka-Belgique.
Ce Réseau international recherche et génocide (Resirg) organise le 7 décembre prochain – au centre arménien de Laeken – une soirée destinée à soutenir ses premiers projets. Parmi ceux-ci, une collecte de témoignages de femmes enceintes qui ont dû accoucher dans un contexte de peur et de mort, et sans la moindre assistance.