Maxime Prévot, ministre des Affaires étrangères.

Les Engagés, troisième parti de l’Arizona à parler de génocide à Gaza : «Quelles autres horreurs doivent encore se produire avant que l’on ose utiliser ce mot?»

    Dans une interview parue dans «Humo» ce mardi, Maxime Prévot emploie «à titre personnel» pour la première fois le terme de «génocide» pour qualifier les massacres de Gaza. Yvan Verougstraete, le président du mouvement centriste, le suivra dans la foulée.

    Après Vooruit et le CD&V, Les Engagés sont désormais le troisième parti de la majorité fédérale à utiliser le terme de génocide pour décrire la guerre menée par Israël à Gaza, rapporte mardi Le Soir.

    «Formellement, c’est à la justice de se prononcer, mais selon Les Engagés, nous sommes bien face à un génocide», a indiqué au Soir, Yvan Verougstraete, le président du mouvement centriste.

    Cette prise de parole en suivait une première, mardi matin, du ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot, dans un entretien accordé au magazine flamand Humo. Le chef de la diplomatie belge, ex-président des Engagés, précise s’exprimer à titre personnel. «Mon opinion personnelle est que cela s’apparente fortement à un génocide. Je ne sais pas quelles autres horreurs doivent encore se produire avant que l’on ose utiliser ce mot», selon M. Prévot.

    La Belgique fait partie des 17 pays de l’Union qui ont obtenu de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, un réexamen de l’accord d’association UE-Israël, au regard des droits humains et des principes démocratiques.

    Ce mardi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a qualifié d’«odieux» le bombardement israélien d’une école à Gaza et de sites abritant des civils.

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