Augmenter le budget Défense des membres à 5% du PIB, voilà l’objectif connu pour l’Otan. Il faudra cependant prendre quelques pincettes
Les 32 chefs d’États de l’Otan se réunissent mercredi en matinée à La Haye pour le 2e jour d’un sommet qualifié d' »historique » par le secrétaire général de l’Alliance Mark Rutte. L’objectif principal de la réunion sera de graver dans le marbre l’objectif des 5% du produit intérieur brut (PIB) consacrés à la défense, afin de répondre à l’exigence du président américain Donald Trump présent dans la capitale administrative des Pays-Bas.
Le tumultueux milliardaire américain est arrivé mardi sur le sol néerlandais et a été reçu en grandes pompes au palais royal de La Haye par le couple royal néerlandais. Dans une probable offensive de charme, le Roi Willem-Alexander l’a invité à passer la nuit au palais et à prendre le petit-déjeuner avec lui.
Sur la table, un « package » de 5% composé de 3,5% de dépenses de défense pures et de 1,5% de dépenses pour l’infrastructure. Une concession proposée par Mark Rutte et destinée à donner plus de flexibilité aux alliés à la peine, comme la Belgique, notamment.
Malgré les désaccords en Belgique, le Premier ministre Bart De Wever ne s’opposera pas au plan dévoilé par le secrétaire général de l’Otan. Mardi, un accord a été conclu sur une vision stratégique pour la Défense reposant sur 2% du PIB consacré à la Défense jusqu’en 2033 et 2,5% en 2034.