Interrogé par No Télé alors qu’il clôture le Ramdam, le festival du film qui dérange à Tournai, Gérard Depardieu a dit qu’il ne considérait pas Vladimir Poutine, le président russe, comme stalinien.
Parrain du festival du film qui dérange, qui se clôture mardi soir à Tournai, Gérard Depardieu s’est exprimé sur sa relation amicale avec le président russe Vladimir Poutine. « Poutine n’est pas un tortionnaire, ce sont les journalistes qui en font un stalinien », a commenté l’acteur français qui partage sa vie entre la France, la Belgique et la Russie.
L’acteur a choisi un film lors de ce festival qui a fait le plein cette année: Salo ou les 120 jours de Sodome, l’ultime film de Pier Paolo Pasolini, considéré comme un des films les plus durs de l’histoire du cinéma. « On voit des choses plus choquantes à la télévision mais ce n’est pas du cinéma. Celui-ci est un art qui peut aussi déranger, comme le cubisme ou même Mozart ont dérangé à leur époque ».
Enfin, l’acteur a profité de sa présence dans sa région d’adoption pour saluer son public en reconnaissant qu’à l’époque des Valseuses et de Tenue de soirée, les acteurs s’amusaient plus qu’aujourd’hui.