Emmanuel Macron avec Christophe Castaner et Laurent Nunez marchant dans Paris après la manifestation des "gilets jaunes". © AFP

Macron ne s’exprimera pas dimanche sur la crise des « gilets jaunes »

Le Vif

Emmanuel Macron ne s’exprimera pas publiquement dimanche sur la crise des « gilets jaunes » après avoir tenu une réunion avec plusieurs ministres sur les événements de la veille, a indiqué l’Élysée.

« Le président de la République ne s’exprimera pas aujourd’hui », a précisé l’Élysée, quelques heures après le retour d’Emmanuel Macron du G20 en Argentine, au lendemain des scènes de guérilla urbaine à Paris.

Au cours d’une réunion de crise à la mi-journée, Emmanuel Macron a fait « un point exhaustif des événements d’hier » pour « établir un bilan précis de la situation, celle des blessés, des dégradations et des interpellations », avec le Premier ministre Edouard Philippe, les ministres de l’Intérieur Christophe Castaner (accompagné de son secrétaire d’Etat Laurent Nunez), et de l’Ecologie François de Rugy, selon la présidence.

Il a souhaité que Christophe Castaner « mène une réflexion sur la nécessité éventuelle d’une adaptation du dispositif du maintien de l’ordre dans les jours à venir ». Il s’agit de s’adapter pour faire face à « des casseurs plus violents, plus mobiles, plus organisés », selon l’Elysée.

Il n’a pas été évoqué l’éventualité d’instaurer l’état d’urgence.

Emmanuel Macron a par ailleurs insisté sur la nécessité « qu’aucun des actes » survenus samedi « ne reste sans réponse judiciaire ».

Au total, à Paris, 412 personnes ont été interpellées et 378 placées en garde à vue, selon un bilan dimanche de la préfecture de police qui chiffre à 133 le nombre de personnes blessées dans la capitale.

En se rendant dimanche sur la place de l’Etoile, épicentre des violences de la veille, Emmanuel Macron « a été choqué des dégradations à la fois à l’Arc de Triomphe, qui est un lieu symbolique, et avenue Kléber », selon l’Elysée.

Durant la réunion, la question d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée par Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI), n’a pas été évoquée, a-t-on indiqué de même source.

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