En Italie, la gauche a convoqué cinq référendums en deux jours. Meloni a appelé ses soutiens à s’abstenir.
Une série de cinq référendums, étalés sur deux jours, se sont ouverts dimanche en Italie à l’initiative des syndicats et de l’opposition de gauche. Quelque 51 millions d’électeurs sont appelés à se prononcer sur des propositions de réforme du marché de l’emploi et le raccourcissement du délai de naturalisation. Le gouvernement de la Première ministre d’extrême-droite Giorgia Meloni a appelé ses soutiens à s’abstenir de voter, dans le but de ne pas atteindre le seuil requis pour rendre ces référendums contraignants.
La plupart des mesures concernent le marché du travail et visent notamment une meilleure protection contre le licenciement, des indemnités de licenciement plus élevées, le passage d’emplois à durée déterminée à des contrats à durée indéterminée ou abordent la responsabilité de l’employeur en cas d’accident de travail.
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Une autre question posée lors de ces référendums suggère d’accélérer la naturalisation des citoyens non Européens. Actuellement, les personnes concernées doivent résider en Italie depuis au moins 10 ans pour pouvoir prétendre à l’obtention de la nationalité italienne. Ce délai serait raccourci à cinq ans, selon la proposition.
Au moins la moitié du corps électoral doit s’exprimer pour valider ces votations. Il n’est pas certain que ce seuil sera atteint. Les bureaux de vote ont ouvert leurs portes dimanche à 07h00 et fermeront à 15h00 lundi, jour férié.