La France est en proie à des températures caniculaires en ce début de semaine. © AFP

Canicule: de premiers records de chaleur battus dans plusieurs départements français

La France fait face à une vague de chaleur intense en ce début de semaine. Le Sud-Ouest de l’Hexagone est particulièrement touché.

Quatre stations météorologiques ont déjà battu leur record absolu de chaleur, a annoncé Météo-France lundi après-midi. Les stations concernées sont à Bergerac (Dordogne), Cognac (Charente), Saint-Girons (Ariège) et Bordeaux (Gironde). Dans cette dernière ville, le mercure a atteint 41,6°C aux alentours de 16H00, contre un précédent record de 41,2°C le 23 juillet 2019.

A Bergerac, à la même heure, il faisait 41,4°C, à Cognac 40,6°C et à Saint-Girons 39,7°C, a indiqué Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France, lors d’un point presse.

Il a souligné que sur ces trois dernières villes, « ce ne sont pas les valeurs définitives. Les maximales peuvent progresser encore selon la situation météo ». D’autres villes pourraient aussi venir s’ajouter, alors que le pic de la vague de chaleur est attendu ce lundi et mardi.

Lundi, 12 départements étaient déjà en alerte « rouge » canicule, le plus haut degré existant. Le Rhône, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche basculeront en vigilance rouge pour la canicule à partir de mardi midi

À partir de mardi 12H00 également, tous les départements des régions Grand-Est et Ile-de-France, ainsi que le Loiret, l’Aisne, le Nord, l’Oise et la Corse-du-Sud s’ajouteront aux territoires en vigilance orange.

La Charente et la Charente-Maritime, en rouge lundi, doivent repasser en orange à partir de mardi 06H00.

Mardi dans la journée, les trois quarts de la France seront en vigilance rouge ou orange, à l’exception d’un petit quart nord-ouest (17 départements au total), dont la Bretagne et le littoral de la Manche jusqu’au Pas-de-Calais.

S’il est encore un peu tôt pour faire des comparaisons avec d’autres canicules connues par la France, cette vague de chaleur pourrait être du « même ordre d’intensité » que celle que le pays a connu fin juin/début juillet, a indiqué Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

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