Streameur Vanessa Matz
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Décès d’un streameur en direct sur Kick: Vanessa Matz rappelle la responsabilité des plateformes

Après la mort d’un streameur français, la ministre en charge du Numérique Vanessa Matz rappelle que des règles européennes existent (le Digital Services Act), et que les plateformes doivent s’y conformer.

La ministre en charge du Numérique Vanessa Matz rappelle, dans un communiqué diffusé mercredi, la responsabilité des plateformes en ligne. « Les plateformes portent une responsabilité directe dans ce qu’elles diffusent« , indique-t-elle en réaction au décès d’un streamer français lundi.

Une enquête a été ouverte en France suite au décès « lors d’un live streaming » sur la plateforme vidéo Kick d’un homme de 46 ans, protagoniste de vidéos controversées, a indiqué, mardi, le parquet de Nice, dans le sud-est de la France.

Raphaël Graven, 46 ans, connu en ligne sous les pseudos « Jean Pormanove » ou « JP », est décédé lundi à Contes, petit village au nord de Nice, a précisé le parquet, confirmant une information du journal français Nice-Matin. Il était connu pour participer à des vidéos le montrant subissant violences et humiliations, notamment infligées par deux partenaires sous les pseudos « Narutovie » et « Safine ».

Digital Services Act

Vanessa Matz assure que « la Belgique se tient aux côtés de la France dans ce combat pour un internet plus sûr, plus sain ». « Des règles européennes existent: elles doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire. J’ai fait de l’une de mes priorités de protéger chacun et chacune dans l’espace publique, et mettrai tout en œuvre pour y parvenir, notamment via la fin de l’anonymat en ligne ou par l’application stricte des lois européennes. »

La ministre belge fait référence au règlement européen du Digital Services Act. Le DSA est une réglementation européenne qui oblige les acteurs à mettre en place des mécanismes efficaces pour signaler et retirer rapidement les contenus illicites, qu’il s’agisse de propos haineux, violents, de propagande terroriste, d’abus sexuels sur mineurs ou encore de contrefaçon.

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