
Ces milliers de Philippins clandestins travaillent pour ces riches familles en France dans des conditions déplorables (En images)


Donna, 30 ans, travaille pour une riche famille libyenne qui vit entre Paris, Londres et Dubaï. Ce jour-là, elle reçoit un appel de ses patrons annonçant leur arrivée imminente et lui priant de nettoyer les vitres de cet appartement parisien de 500 mètres carrés. Ils n’arriveront que plusieurs mois après… August 30, 2016. Paris. That day, Donna had received a large number of phone calls and text messages from her employers reminding her that « everything must be ready » before their imminent arrival. She calls me for support to clean the windows of their immense apartment. After the work is done, I took the picture. The bosses will arrive several months later.

Donna assure aussi la garde du bébé de la soeur de son patron, de passage à Paris. Cette maman se comporte tellement mal avec ses nounous que plusieurs ont déjà démissionné.

Dans une chambre de bonne d’un immeuble parisien, on se retrouve entre Philippins pour fêter un anniversaire et se soutenir mutuellement.

Employées par de riches notables, les domestiques philippines se retrouvent à assurer des tâches ménagères dans des lieux improbables, ici à bord d’une péniche sur la Seine.

Des enfants philippins s’amusent à la sortie de la messe dominicale organisée pour la communauté philippine. Cette génération est née en France et parle parfaitement le français.

Cette fois, c’est dans une villa sur la Côte d’Azur que Donna arrange la chambre de ses patrons. Cela fait dix jours qu’elle y est cloîtrée sans savoir à quelle date ses employeurs arriveront.

A Paris, la fraternité des Guardians, dont chaque membre se voit marqué d’un tatouage, organise la solidarité entre membres de la communauté philippine : entraide administrative, collectes de fonds et organisation de festivités.

Employée par une princesse saoudienne, Jhen fait le repassage dans la chambre d’un hôtel particulier du xvie arrondissement de Paris.

Après une journée de travail, Jhen tente de joindre ses deux enfants de 15 et 17 ans, restés à Manille. Elle ne les a pas vus depuis cinq ans. Pour 440 euros par mois, elle loue cette chambre de neuf mètres carrés qu’elle occupe avec son compagnon.

Les patrons de Tita lui ont confisqué son passeport pour qu’elle ne s’enfuie pas. Obligée de dormir dans le couloir avec le bébé dont elle assure la garde dans cette grande villa, elle pourra compter sur la bienveillance du jardinier qui lui prêtera un matelas.
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