L’ONG Action Damien réagit à l’enquête du Vif la concernant.
Action Damien a pour objectif de lutter contre la lèpre et la tuberculose dans le monde. Ces maladies touchent principalement les groupes de population les plus vulnérables. Nous voulons offrir un traitement et une meilleure qualité de vie aux malades. C’est notre raison d’être. Toutes nos actions doivent contribuer à la poursuite de cette mission. Aujourd’hui, nous sommes actifs dans 14 pays et comptons plus de 15 000 collaborateurs et bénévoles dans le monde, ce qui nous permet de guérir un quart de million de malades par an.
En Belgique, nous constatons une augmentation des actions caritatives et de l’attention accordée aux divers défis mondiaux en comparaison avec la situation au début du millénaire. Les citoyens abordent différemment la quête de sens et l’engagement volontaire à long terme est sur le déclin. Action Damien n’échappe pas aux conséquences de ces tendances et a vu ses revenus et le nombre de bénévoles actifs diminuer ces dernières années.
Les bénévoles, les collaborateurs, les membres du conseil d’administration et la direction n’ont pas voulu rester les bras croisés. Des plans de réforme ont été élaborés et mis en œuvre. Avec les meilleures intentions, mais non sans discussions ni désaccords. Action Damien en Belgique a traversé une période de turbulences ces dix dernières années, à la suite des réformes successives visant à adapter l’organisation à un monde en constante évolution.
Pour répondre correctement et rapidement au mécontentement et aux inquiétudes, Pascale Barnich, la nouvelle directrice générale d’Action Damien, a nommé un gestionnaire de crise en novembre 2022, deux mois après son arrivée à la tête de l’organisation. Ce gestionnaire de crise s’est vu confier la tâche spécifique de travailler avec des représentants des collaborateurs pour identifier les préoccupations du personnel et suggérer des solutions.
Dès la publication d’éventuelles allégations du Vif/Ruben Brugnera, ce groupe de collaborateurs sera également chargé par Pascale Barnich et le Conseil d’administration de prendre au sérieux les éventuelles allégations et de les examiner de manière approfondie.
Action Damien estime qu’une analyse approfondie des manquements et un plan de remédiation ne peuvent qu’être bénéfiques pour une organisation, Action Damien inclus. En revanche, nous ne souhaitons pas participer à une surenchère d’informations erronées et incomplètes. Nous estimons qu’aucune reconstruction correcte n’est possible sur la base du questionnaire suggestif reçu. Action Damien regrette donc l’approche du Vif, reposant sur des informations incomplètes et colorées.