Vooruit épargne-pension
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Vooruit veut limiter les frais sur l’épargne-pension et ainsi renforcer le pouvoir d’achat des futurs retraités

Pour augmenter le pouvoir d’achat des futurs pensionnés, et non enrichir les banques et assureurs, le député Jeroen Soete (Vooruit) propose une loi limitant les frais prélevés qui rendra l’épargne-pension plus intéressante.

Les socialistes flamands annoncent avoir préparé une proposition de loi pour rendre l’épargne-pension plus intéressante financièrement pour les épargnants. Le texte préparé par le député Jeroen Soete propose de réduire les frais prélevés par les établissements financiers sur ces produits.

Selon les calculs de l’élu, la quasi-totalité de l’avantage fiscal octroyé par l’Etat pour encourager l’épargne-pension va finalement dans les caisses du secteur financier. Il renvoie entre autres à une étude de la FSMA qui relevait que sur 21 fonds d’épargne-pension, 14 prélèvent des frais d’entrée de 3% au moins (chiffres de 2020), alors que 99% des réserves constituées dans ces fonds sont concernées par des frais courants de plus de 1%. Dans le cas des assurances d’épargne-pension, les frais d’entrée moyens dépassent les 6% pour les produits de la branche 21, et atteignent près de 3% pour les produits de la branche 23, exposent les auteurs. 

La proposition instaure des limites aussi bien pour les frais d’entrée que pour les frais courants prélevés par la banque. « Nous proposons (…) de limiter les frais d’entrée à 1% maximum de chaque paiement. Les frais courants seront quant à eux limités à 0,5% de la réserve constituée sur une base annuelle », peut-on y lire. Le but étant de « garantir que l’avantage fiscal de l’épargne-pension contribue en priorité à l’objectif initial, à savoir le renforcement du pouvoir d’achat des futurs retraités, et non des marges des banques et des assureurs. »

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