t expliquer cette différence?Une commune luxembourgeoise domine le classement des communes belges les plus aisées, tandis que les revenus médians les plus faibles se concentrent à Bruxelles et dans certaines villes wallonnes. Commen
Attert, en province de Luxembourg, était la commune belge affichant le revenu médian le plus élevé en 2023, à 44.066 euros, ressort-il des chiffres publiés mercredi par l’Office belge de statistique Statbel. Les dix communes au revenu médian le plus faible en Belgique sont soit situées à Bruxelles, soit en Wallonie.
De façon globale, les communes au risque de pauvreté le plus faible se trouvent toutes en Région flamande: Zemst (3,4%), Gammerages (3,4%), Horebeke (3,5%), Rotselaar (3,5%) et Herne (3,5%). Le risque de pauvreté indique la proportion de la population de la commune dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté national. Les communes présentant le risque le plus élevé se situent toutes en Région de Bruxelles-Capitale: Saint-Josse-ten-Noode (33%), Molenbeek-Saint-Jean (31,2%), Anderlecht (28,0%), Koekelberg (26,2%) et Schaerbeek (26,1%).
Au niveau des chiffres, sept localités, toutes situées en province de Luxembourg, occupent la tête du classement des communes au revenu médian le plus élevé. La proximité de ces communes rurales avec le Grand-Duché de Luxembourg, où de nombreux Belges travaillent pour un salaire nettement plus élevé qu’en Belgique, explique très probablement ces données. Trois communes flamandes complètent le top 10: Kraainem (Brabant flamand), De Pinte (Flandre-Orientale) et Oud-Heverlee (Brabant flamand).
De l’autre côté du spectre salarial, dix localités francophones, dont six situées en région bruxelloise, occupent le classement des communes avec le revenu médian le plus bas. Saint-Josse-ten-Noode affiche le revenu médian le plus faible, à 20.815 euros. En Wallonie, Farciennes et Charleroi, en Hainaut, ainsi que Liège et Dison, en province de Liège, complètent ce tableau.
Le revenu mentionné dans ce texte est le revenu disponible équivalent administratif. Ce revenu, calculé à l’aide de données administratives, tient compte, pour l’ensemble de la population, des revenus (nets) imposables et non imposables (revenu professionnel, allocations sociales, pensions, revenu d’intégration, revenus locatifs, revenus du capital, allocations familiales, rentes alimentaires, etc.). Ils sont additionnés pour tous les membres du ménage afin d’obtenir un revenu disponible administratif pour le ménage. Un revenu médian signifie, dans ce cas-ci, que la moitié des habitants de la commune gagne moins que le revenu médian et que l’autre moitié gagne plus.