Le Service fédéral des Pensions réclame que la réforme des pensions, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2026, soit reportée d’un an.
Mettre en œuvre la réforme des pensions dès le 1er janvier 2026 pose des problèmes opérationnels, a rapporté le quotidien L’Echo, sur la base d’un rapport du Service fédéral Pensions (SFP). Les représentants des indépendants réclament un report d’un an. Le ministre en charge Jan Jambon (N-VA) s’y oppose.
Le rapport fait état d’une série de problèmes liés au délai imposé par le gouvernement et M. Jambon pour mettre en œuvre le système de malus pension. Le SFP écrit, entre autres, faire face à « un défi sans précédent pour adapter ses programmes informatiques« , ceci dans « un contexte d’incertitude ». Le texte ficelé lors de l’accord d’été doit encore passer une série d’étapes qui ne permettra pas un vote parlementaire avant mi-décembre. D’autres nouvelles règles s’ajouteront en 2027 et la réforme du chômage aura aussi un impact sur le calcul de la carrière.
« Dans le meilleur des cas, le SFP ne pourra appliquer la législation qu’aux dossiers dont la date d’entrée en vigueur est postérieure à octobre 2027 », prévient l’administration.
Selon une source gouvernementale, « tous les cabinets ont pris connaissance de cet avis et pourraient envisager un report d’un an », mais pas Jan Jambon.