Il ne faut pas changer de contrat d’énergie de toute urgence, a réagi le régulateur du secteur énergétique au niveau fédéral, la Creg, alors que des appels se font entendre, notamment de comparateurs de prix, à revoir d’urgence son contrat énergétique.
En mai, les prix ont continué à baisser, aussi bien pour les contrats fixes et variables pour l’électricité que pour les contrats de fourniture de gaz, la baisse étant de 5% environ pour l’électricité et de 12% pour le gaz naturel. Les comparateurs de prix estiment donc que c’est le moment de changer éventuellement de contrat.
Mais la Creg constate qu’environ 70% des ménages ont un contrat variable actif et donc « profitent automatiquement des baisses de prix » et « ne doivent rien faire. Il n’y a donc pas d’urgence à changer subitement de contrat. « On laisse entendre que c’est maintenant ou jamais, mais il faut d’abord examiner ce que l’on a. Il n’y a pas d’urgence », déclare la porte-parole de la Creg, Annemarie De Vreese.
Par contre, les consommateurs qui ont un contrat fixe, conclu en 2023 ou 2024, seraient bien inspirés de comparer les prix sur le site Internet du régulateur, avec le Creg-Scan, et d’envisager un changement de contrat. Le régulateur souligne encore que les contrats fixes pour le gaz sont 23% ou 185 euros par an plus chers que les contrats variables. Pour l’électricité, la différence est d’environ 22% ou 115 euros sur base annuelle.
Au sein de l’offre actuelle en matière de contrats variables, les différences de prix sont considérables et atteignent de 300 à 400 euros sur base annuelle. Dans l’offre de contrat fixe, les différences de prix peuvent atteindre 250 euros pour l’électricité et jusqu’à 500 euros pour le gaz.
