patrimoine financier des Belges
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Le patrimoine financier des Belges atteint un niveau record

Le patrimoine financier des ménages belges atteint désormais 1293,7 milliards d’euros. Un record, selon la BNB.

Le patrimoine financier des ménages belges s’est pleinement redressé au deuxième trimestre, après avoir enregistré une légère baisse au début de l’année. Une augmentation de 18,9 milliards d’euros de ce montant l’a ainsi porté à un nouveau sommet de 1.293,7 milliards d’euros, indique lundi la Banque nationale de Belgique (BNB).

Ce montant correspond à la somme des actifs financiers des ménages belges, diminuée de leurs engagements financiers. Au deuxième trimestre de 2025, les dettes financières se sont alourdies de 1,3% pour s’établir à 364,9 milliards d’euros, tandis que les actifs financiers ont crû de 1,4%, pour totaliser 1.658,6 milliards d’euros.

La progression des actifs financiers est à attribuer, d’une part, aux investissements. Les ménages belges ont investi 12 milliards d’euros, principalement à titre de dépôts sur des comptes courants et sur des comptes d’épargne. Des parts de fonds d’investissement ont également été acquises pour un montant net de 1,5 milliard d’euros, tandis qu’un milliard d’euros supplémentaires ont été investis dans des produits d’assurance. Les placements sur des comptes à terme sont demeurés moins populaires au cours de ce trimestre, ce qui s’est traduit par une baisse de 3 milliards d’euros des montants placés sur ce type de compte.

D’autre part, le portefeuille des Belges a enflé de 11,6 milliards d’euros à la faveur de hausses de valeur au deuxième trimestre 2025. Les parts de fonds d’investissement ont gagné 6 milliards d’euros grâce aux effets de prix et celles des sociétés cotées, 2,6 milliards d’euros, là où les produits d’assurance ont enregistré des gains de valeur de 2,2 milliards d’euros.

Les engagements financiers des particuliers ont en outre progressé de 4,7 milliards d’euros pour afficher un encours de 364,9 milliards d’euros le 30 juin 2025, portés surtout par l’accroissement des crédits hypothécaires (2,4 milliards d’euros).

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