76,08% des Belges commandent en ligne, selon le SPF Economie. Soit plus qu’en 2020 (72,72%) et davantage que la moyenne européenne (71,76%). Avec un pic durant le Black Friday et les fêtes de fin d’année. Essentiellement pour commandes des vêtements. Vêtements qui, une fois reçus, déplairont peut-être… mais ne seront sans doute pas renvoyés à l’expéditeur. C’est que l’e-commerce provoque de drôles de comportements, sur le cerveau des acquéreurs digitaux. Depuis la commande jusqu’à la réception, Le Vif se plonge dans la psychologie de l’e-acheteur.
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Des pics à plus de 700.000 colis par jour: entre le Black Friday et les nouvel an, ça turbine sec chez bpost. L’entreprise publique a même réquisitionné plus de 1.000 camionnettes supplémentaires pour assurer la livraison. Mais le Belge n’attend pas la Saint-Nicolas ni les fêtes de fin d’année pour commander en ligne: c’est devenu une habitude pour 76,08% de la population, selon le SPF Economie. Soit plus qu’en 2020 (72,72%) et davantage que la moyenne européenne (71,76%). Un (bon) tiers de ces e-acheteurs effectue entre trois et cinq emplettes digitales chaque mois. Essentiellement pour s’offrir des vêtements.
Vêtements qui, une fois reçus, déplairont peut-être… mais ne seront sans doute pas renvoyés à l’expéditeur. C’est que l’e-commerce provoque de drôles de comportements, sur le cerveau des acquéreurs digitaux. Qui, donc, retournent très peu d’articles, même lorsqu’ils en sont déçus, victimes du «click®ret». Qui apprécient désormais se filmer en déballant leur commande ou qui remplissement compulsivement leur panier sans finalement jamais rien acheter. Lorsqu’ils ne se laissent pas piéger par de fallacieux et insistants messages le pressant urgemment de cliquer sur le bouton «acheter».
Depuis la commande jusqu’à la réception, Le Vif se plonge dans la psychologie de l’e-acheteur. Un dossier sur l’e-commerce en neuf volets, à lire sans regret.