Les soldes d’été n’ont pas été bons pour les commerçants. La faute notamment à l’e-commerce et aux problèmes de mobilité dans les centres-villes, selon le Syndicat neutre pour indépendants (SNI).
À trois jours de la fin des soldes d’été, le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) et d’autres associations commerçantes tirent un bilan en mode mineur, et résument en un seul mot ce mois de réductions: «marasme». «Même si les premiers jours avaient été assez bons, (…) la tendance n’est pas à la fête malgré une météo plutôt favorable.» Selon les commerçants interrogés, ces soldes estivaux sont equivalents, voire sont en baisse, par rapport à 2024, qui était déjà «une année très moyenne».
Les marchands sont toujours favorables à l’organisation de soldes, toutefois, avec le foisonnement des réductions tout au long de l’année, surtout sur les sites d’e-commerce, le rendez-vous commercial perd de son côté «événementiel», souligne le SNI. «Le consommateur a de plus en plus de difficultés à imaginer un produit sans rabais. La notion de prix juste s’estompe, ce qui est néfaste pour des détaillants qui ne peuvent se permettre toutes ces réductions.» Le syndicat note en outre qu’avec des dépenses toujours plus diversifiées, le client «ne garde uniquement plus son argent pour “aller faire les soldes”».
L’emplacement des commerces, les problèmes de mobilité et le prix des parkings impactent aussi négativement l’engouement du public pour les soldes. «Cela rebute clairement le client qui préfère se tourner vers les centres commerciaux périphériques et l’online», regrette le SNI. Les autorités communales doivent trouver des solutions pour éviter de voir leurs centres-villes se vider.»