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Le déficit des administrations publiques augmente, le taux d’épargne des ménages aussi

Le solde de financement des administrations publiques s’est détérioré, atteignant un déficit de 5,5% du PIB, contre 4,8% au dernier trimestre 2024, indiquent la Banque nationale (BNB) et l’Institut des comptes nationaux (ICN). Le taux d’épargne des ménages s’est, dans le même temps, légèrement redressé.

Le solde de financement des administrations publiques s’est détérioré. Cette augmentation du déficit des administrations publiques provient de la baisse des recettes, principalement au titre de la TVA et des droits d’enregistrement.

Les dépenses ont légèrement diminué, notamment les transferts en capital et les autres transferts courants. Un solde de financement négatif signifie que l’État doit vendre certains actifs et/ou augmenter sa dette pour financer ses opérations non financières. Après deux trimestres consécutifs de repli, le taux d’épargne s’est, lui, redressé légèrement, à 11,7% au premier trimestre.

Le revenu disponible des ménages progresse vivement (+3,1%), tandis que leurs dépenses de consommation finale augmentent moins sensiblement (+2,3%), faisant augmenter le taux d’épargne, note la BNB et l’ICN.  Après deux trimestres à un niveau stable, le taux d’investissement des ménages (qui inclut la construction et la rénovation de logements et la formation brute de capital fixe des indépendants et des ISBL au service des ménages) repart à la baisse, pour atteindre 8,0% au premier trimestre 2025.

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