La découverte d’un gisement d’hydrogène blanc en Lorraine doit pousser la Wallonie à explorer le potentiel de ses sous-sols, estime Yvan Verougstraete, le président des Engagés, dans L’Echo jeudi.
D’après de premières données, des chercheurs ont identifié un réservoir potentiel d’hydrogène naturel dans un ancien bassin minier de Lorraine française, contenant jusqu’à 46 millions de tonnes, soit plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle d’hydrogène gris. Le potentiel lorrain suscite déjà l’espoir de découvrir pareil gisement en Wallonie. « Il y a une opportunité à saisir et la Belgique ne peut pas rester spectatrice« , car « ce gaz naturel, produit sans émissions de gaz à effet de serre, pourrait devenir un pilier et un allié de la transition énergétique européenne et mondiale », commente Yvan Verougstraete.
Avec son parti démocrate-chrétien, il appelle aujourd’hui l’ensemble des acteurs belges à se mobiliser. « La Belgique doit lancer très rapidement une campagne nationale de cartographie et de sondage de son sous-sol. Certaines de nos régions présentent des caractéristiques géologiques similaires à celles du bassin lorrain, notamment dans les zones anciennement minières. Il serait irresponsable de ne pas investiguer ce potentiel. Nous demandons au gouvernement wallon de lancer le processus très rapidement ».
Selon lui, la Wallonie doit a minima évaluer la situation. « Et sur base des caractéristiques qui seront recueillies, et aux endroits où il y aurait des opportunités, il faudra faire des forages pour vérifier le potentiel ».
Interrogé, le cabinet de la ministre de l’Énergie, Cécile Neven (MR), n’a pas réagi.