La trajectoire budgétaire de la Belgique a été validée par le Conseil de l’UE, dans le cadre de la procédure pour déficit public excessif.
Le Conseil de l’Union européenne a donné son feu vert définitif à la trajectoire budgétaire de la Belgique dans le cadre de la procédure pour déficit public excessif. Cette étape entérine la recommandation de la Commission en mai dernier.
La Commission européenne avait ouvert en juillet 2024 une procédure concernant les déficits excessifs de la Belgique et de sept autres Etats membres. Ces pays dépassent la règle européenne stipulant que le déficit public doit être inférieur à 3% du produit intérieur brut.
En début d’année, la Belgique avait rendu un plan budgétaire pluriannuel à la Commission, espérant pouvoir bénéficier d’une flexibilité pour revenir sous la barre des 3% en sept ans plutôt que quatre. Le gouvernement De Wever avait mis en avant les réformes des pensions, du marché du travail et de la fiscalité. Après l’approbation par la Commission le 21 mai, les Etats membres ont désormais donné leur feu vert.
L’approbation du plan s’accompagne d’un encadrement strict de l’augmentation des dépenses. La Belgique est tenue de limiter la croissance nominale de ses dépenses nettes à 3,6% en 2025, 2,5% en 2026, 2,5% en 2027, 2,1% en 2028 et 2,1% en 2029. Selon les calculs de la Commission, la trajectoire de dépenses devrait permettre à la Belgique de ramener le déficit budgétaire sous les 3% en 2029. L’an dernier le déficit public de la Belgique était de 4,5%. À la mi-octobre, la Belgique doit présenter, en même temps que le projet de budget pour 2026, les mesures nécessaires pour réduire le déficit. Par la suite, le pays devra rendre compte tous les six mois des progrès accomplis.