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Plus d’un dentiste sur deux refuse la convention

En 2024, moins de la moitié des dentistes en Belgique étaient encore conventionnés, selon les statistiques de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami) relayées samedi par L’Écho et De Tijd. Pour la première fois, une majorité de praticiens a choisi de ne pas signer la convention, ce qui leur permet de fixer librement leurs tarifs et de facturer des suppléments non remboursés par les mutualités.

L’Inami signale que sur les 7.869 dentistes reconnus et en activités en 2024, 3.963 ont rejeté le dernier accord tarifaire avec les mutualités et le gouvernement. Cela représente 50,4% de la profession. Ce taux n’était que de 30% en 2013, un chiffre comparable à celui des autres médecins spécialistes aujourd’hui, soulignent L’Écho et De Tijd.

   Tant Vincent Koningsveld, président de l’Association des dentistes flamands (VVT), que Frédéric Bettens, responsable du département Défense professionnelle pour la Société de médecine dentaire, expliquent que les tarifs officiels ne suivent pas l’augmentation des coûts technologiques et de gestion d’un cabinet dentaire.

   Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke indique que malgré ce déconventionnement progressif, le budget des remboursements en dentisterie a « augmenté de 710 millions d’euros sur les cinq dernières années« . Il appelle dès lors à une réforme du modèle des accords tarifaires. Les négociations autour de ces accords doivent débuter cet automne.

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