Réforme des médias de proximité
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Réforme des médias de proximité: un préavis a été déposé avec une première action le 24 juin

En réponse à la réforme des médias de proximité de la ministre Galant et l’absence de concertation avec les travailleurs, la CNE et la Setca ont déposé un préavis de grève à durée indéterminé. Une première action est prévue le 24 juin prochain.

Les syndicats chrétien CNE et socialiste Setca ont déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble du personnel des médias de proximité en Fédération Wallonie-Bruxelles. L’information, rapportée par la RTBF, a été confirmée par Vinciane Convens, secrétaire permanente CNE. Une première action est prévue le 24 juin.

Le préavis a été lancé en raison de la « forte inquiétude des membres du personnel des médias de proximité quant à l’impact de la réforme portée par la ministre Jacqueline Galant sur la qualité et le pluralisme de l’information et sur le rôle de la presse locale« , a expliqué Vinciane Convens à Belga. « Cela ne concerne pas seulement l’emploi, mais aussi le respect de la spécificité de ces médias. »

La ministre des Médias en Fédération Wallonie-Bruxelles a proposé, fin mai, une « pièce à casser », à savoir un projet de réforme des médias de proximité, réduisant leur nombre de 12 à 8 d’ici cinq ans, soit un par province -à l’exception du Hainaut et de Liège, qui en conserveront deux. La proposition prévoit aussi la fin de l’indexation des subventions à partir de 2026.

Les syndicats déplorent l’absence de concertation de la ministre. « Les travailleuses et travailleurs n’ont jamais été consultés. Nous avons demandé à être reçus le 10 juin, en même temps que certaines directions de médias, mais nous n’avons pas reçu de réponse », regrette la secrétaire permanente CNE.

Un préavis de grève d’une durée indéterminée a dès lors été déposé et prendra cours le 24 juin. Une première action sera prévue ce jour, à l’occasion d’une nouvelle réunion entre Jacqueline Galant et des médias de proximité. « Le personnel sera appelé à se faire entendre devant le cabinet de la ministre », indique Vinciane Convens. L’objectif reste d’être « reçus », précise-t-elle. D’autres actions pourraient suivre ensuite, en fonction des discussions.

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