Allocations chômage santé enseignement
© Belga Image

Maintenir les allocations de chômage pour les métiers de la santé et de l’enseignement serait discriminatoire

Bernard Clerfayt estime que maintenir les allocations de chômage pour les chercheurs d’emploi du secteur de la santé et de l’enseignement est une mauvaise idée. Selon lui, cela pénalisera «des milliers de chercheurs d’emploi» et aggravera «la tension sur le marché du travail».

Le dernier avis du Conseil d’État, rendu dans le cadre de la loi-programme, est sans équivoque, selon le ministre bruxellois de l’Emploi en affaires courantes, Bernard Clerfayt (DéFI): limiter le maintien des allocations de chômage aux chercheurs d’emploi qui se forment uniquement dans le secteur de la santé, et éventuellement dans le secteur de l’enseignement, si un amendement était voté, créerait une discrimination entre les métiers en pénurie.

Dans un communiqué, Bernard Clerfayt souligne que cette position du Conseil d’État intervient alors même qu’Actiris a publié, la semaine dernière, sa nouvelle liste des fonctions critiques à Bruxelles, dont les métiers en pénurie, qui compte aujourd’hui 106 professions dans la santé, mais aussi dans la construction, l’enseignement, l’Horeca, l’IT…

Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, cette décision valide pleinement les inquiétudes exprimées depuis des mois. « Lutter contre les pénuries doit être une priorité nationale. Faire le tri est une erreur politique et sociale qui risque de pénaliser des milliers de chercheurs d’emploi et d’aggraver la tension sur le marché du travail. La Région bruxelloise rappelle que limiter l’exemption à quelques professions seulement est incohérent et contre-productif pour atteindre l’objectif d’un taux d’emploi de 80%« , a commenté le ministre DéFI.

Expertise Partenaire