Chômage démission
Le ministre de l'Emploi David Clarinval (MR). © Belga Image

Réforme du chômage: les allocations d’insertion octroyées aux jeunes après les études seront limitées à un an

Les allocations d’insertion, octroyées aux jeunes sortant des études après le stage d’insertion (ancien stage d’attente), seront limitées à un an au lieu de trois, a confirmé le ministre de l’Emploi, David Clarinval (MR). Les modalités de ce stage d’insertion sont également revues.

Le ministre David Clarinval a présenté ce mercredi en commission des Affaires sociales de la Chambre le volet « emploi » de la loi-programme, qui traduit en mesures concrètes le budget 2025.

Dans le cadre de la réforme des allocations de chômage, le gouvernement a aussi décidé de réduire la période durant laquelle il est possible de percevoir une allocation d’insertion. Celle-ci sera donc limitée à un an. Les allocations d’insertion sont octroyées sous conditions aux jeunes qui sortent des études, après un stage d’insertion (ancien stage d’attente) de 310 jours.

Ce stage d’insertion pourra par contre débuter immédiatement après la fin des études et sera réduit de moitié, soit à 156 jours. L’exigence de démontrer des études ouvrant le droit aux allocations d’insertion est aussi supprimée.

Le jeune travailleur qui a été admis au droit aux allocations d’insertion avant le 1er janvier 2026 et dont la date de fin du droit aux allocations d’insertion se situe après le 30 juin 2025, maintient son droit jusqu’à la date de fin du droit, est-il écrit dans la loi-programme.

Des études successives menées par l’Onem à la suite de la limitation dans le temps des allocations d’insertion montrent que cette limitation a un effet positif significatif sur la reprise d’emploi, justifie le gouvernement.

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