Le kern de ce lundi ouvrira la semaine de la dernière chambre pour l’Arizona. Ses membres sont nourrissent peu d’espoir, mais partagent un sentiment de de devoir.
Le gouvernement fédéral se retrouve lundi à midi en comité restreint pour reprendre ses travaux sur le budget. Le Premier ministre, Bart De Wever, doit présenter aux vice-Premiers ministres une nouvelle proposition après les avoir rencontrés en tête à tête la semaine passée.
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Les partis de l’Arizona doivent s’entendre sur une somme de dix milliards d’euros supplémentaires d’ici la fin de la fin de la législature s’ils veulent respecter les engagements budgétaires de la Belgique. Depuis plusieurs semaines, Bart De Wever tente de dégager un consensus reposant sur un socle de quatre mesures : hausse de la TVA, saut d’index, réduction de la norme de croissance des soins de santé, accroissement des efforts pour remettre au travail les malades de longue durée.
Un clivage gauche-droite entier au sein de l’Arizona
Plusieurs propositions ont été faites. Mais aucune n’a pu satisfaire toutes les composantes de la coalition, soit parce qu’elles refusent toute hausse d’impôt, soit parce qu’elles jugent la contribution des « épaules les plus larges » insuffisante, soit parce qu’elles redoutent que les dix milliards d’euros ne soient pas atteints, un montant jugé essentiel si la Belgique veut éviter un emballement des charges d’intérêt de la dette.
Après quelques jours de trêve, le Premier ministre a revu ses vice-Premiers ministres dans des entretiens bilatéraux pour prendre leur pouls sur de nouvelles formules. Il n’y a pas de grand changement par rapport aux débats antérieurs, a-t-on indiqué à bonne source. La tension est un peu retombée, disait-on d’un côté, mais le risque d’une chute du gouvernement demeure bien réel, disait-on d’un autre côté.
« Nous devons rester calmes, ce sera un compromis, il ne gagnera pas un prix de beauté mais nous devons continuer à gouverner, et je trouve que Bart De Wever fait cela d’une manière excellente. Ce n’est pas facile de diriger ce pays, c’est une mission difficile, mais il n’y a pas d’alternative ».