Après la démission du duo Cogolati-Lecocq de la coprésidence d’Ecolo, deux remplaçants ont été évoqués: Stéphane Hazée et Zakia Khattabi. Cette dernière estime toutefois que d’autres scénarios devraient être privilégiés.
La députée bruxelloise Zakia Khattabi ne voit pas d’un œil favorable son éventuelle désignation comme coprésidente intérimaire d’Ecolo avec le chef de groupe au parlement wallon Stéphane Hazée.
«Ce n’est pas le scénario que je privilégie», a commenté l’ancienne ministre, vendredi matin, au micro de BX1. «Mais nous sommes à disposition de notre parti», a-t-elle ajouté à quelques heures d’un conseil de fédération (NDLR: le parlement d’Ecolo) qui doit prendre attitude après la démission du duo Cogolati-Lecocq.
Selon Mme Khattabi, leur rôle respectif de chef de groupe au parlement bruxellois et au parlement wallon ne leur offre pas la disponibilité nécessaire pour assurer efficacement la direction du parti, a-t-elle justifié. L’élue a précisé que «plusieurs scénarios» étaient sur la table pour assurer la transition à la tête du parti.
Coup de pression à Bruxelles
Interrogée également sur la situation politique bruxelloise toujours sans majorité, la députée verte a répété que son parti était prêt à rejoindre les négociations: «S’il y a un crash, nous irons discuter».
L’écologiste a aussi dénoncé le «coup de pression politique pour accélérer les négociations» exercé, selon elle, par la banque Belfius. Celle-ci a annoncé, jeudi, ne plus vouloir avoir la Région comme cliente vu sa situation financière et l’absence de perspectives politiques depuis plus de 500 jours. En agissant de la sorte, la banque publique «sort de son rôle», a jugé Mme Khattabi.