Le ministre-président wallon, Adrien Dolimont (MR). © Belga

Vers un «boycott» de la RTBF? Adrien Dolimont tempère les propos de Bouchez

Au micro de La Première jeudi matin, le ministre-président wallon Adrien Dolimont (MR) a assuré que son parti ne «boycotterait» pas la RTBF.

Le ministre-président wallon Adrien Dolimont est brièvement revenu jeudi matin au micro de La Première (RTBF) sur la menace de boycott du média de service public, exprimée mardi après-midi dans un communiqué de presse inédit du MR rappelant « l’importance du respect du code de déontologie journalistique »

« Si je suis là, c’est clair, c’est qu’il n’y a pas de boycott… Déjà, je n’aime pas ce terme-là », a réagi Adrien Dolimont, interrogé en fin d’interview à ce sujet. Se disant toujours désireux de répondre aux journalistes, le ministre-président a tout de même partagé certaines critiques de son président de parti Georges-Louis Bouchez: il n’est « pas normal » d’enregistrer quelqu’un à son insu, ni de diffuser un tel enregistrement.

«Pouvoir travailler en confiance»

« C’est important de pouvoir travailler en confiance, si on veut pouvoir aussi discuter en ‘off' », indique-t-il. Est-il pour autant normal d’attaquer des journalistes? « Non, c’est sûr ».

Dans l’affaire de la carte PMR utilisée de manière frauduleuse sur une voiture véhiculant le président du MR, une information initialement divulguée par Le Vif, des extraits d’un échange téléphonique houleux entre M. Bouchez et une journaliste de la RTBF s’étaient retrouvés sur internet, la RTBF précisant rapidement ne pas être à l’origine de cette diffusion.

L’incartade, émaillée de menaces physiques de la part du président de parti envers l’auteur d’un article, entaché d’erreurs et imprécisions, publié en ligne par le service public, avait fait réagir jusqu’à l’Association des journalistes professionnels (AJP) ou encore la Fédération européenne des journalistes (FEJ).

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