Alerte à la bombe à l’aéroport de Charleroi: ce que l’on sait

Une alerte à la bombe est survenue dans un avion en provenance de Faro (Portugal) à destination de l’aéroport de Charleroi. Les activités ont repris, mais l’incident a provoqué de nombreux retards.

L’aéroport de Charleroi a relancé ses opérations mardi peu avant 14h00, a indiqué la porte-parole de Brussels South Charleroi Airport (BSCA), Nathalie Pierard. Une alerte à la bombe avait été déclenchée plus tôt mardi dans un avion en provenance de Faro, au Portugal.

L’évacuation des 166 passagers qui se trouvaient à bord de l’appareil est terminée depuis 13h30. « Les passagers ont été screenés et évacués. Les autorités compétentes ont mené les dernières inspections », a précisé Mme Pierard.

L’avion en provenance de Faro, et non de Porto comme indiqué par erreur par le BSCA, s’était posé à 10h56 sur le tarmac de l’aéroport de Charleroi avec environ 166 passagers à son bord. L’appareil avait été mis en position de sécurité et un périmètre de sécurité de 500 mètres avait par ailleurs été établi, ce qui incluait la fermeture de l’unique piste et de la nationale 5 qui se trouve derrière.

Au total, une douzaine de vols ont été déviés vers les aéroports de Lille, de Bruxelles et de Liège et une vingtaine d’appareils n’ont pas pu décoller. Les retards sont de l’ordre de trois heures maximum. La police fédérale et le parquet de Charleroi n’ont pas souhaité donner davantage d’informations à ce stade.

Le parquet et la police fédérale ont été informés par Interpol que le signalement était en réalité un canular. L’auteur de la fausse alerte a été identifié et interpellé en Angleterre.

Interpol Angleterre avait transmis à la police fédérale une information selon laquelle une personne identifiée, ayant tenu des propos préoccupants, serait montée à bord de l’appareil avec des produits explosifs. Un individu avait été identifié et privé de liberté dans la foulée. Il a finalement été relaxé.

Contenu partenaire