Le gouvernement flamand a son accord d’été : ce qu’il contient

Caroline Lallemand Journaliste

La dernière réunion ministérielle du gouvernement flamand s’est achevée sur plusieurs accords.

Les ministres de l’équipe Diependaele se sont quittés sur un accord concernant le dossier Fluvius. Les autorités veulent rapidement acquérir des actions du gestionnaire de réseau. L’investissement s’élèverait à 1,56 milliard d’euros.

Autre décision : le recours contre un jugement reprochant au gouvernement flamand sa gestion du moratoire sur l’exportation d’armes vers Israël. Le ministre-président Matthias Diependaele (N-VA) souhaitait initialement faire appel, mais Vooruit s’y est opposé. Un compromis a été trouvé : le recours sera d’abord examiné plus en profondeur. Par ailleurs, les services de contrôle de ces exportations recevront 25 % de moyens supplémentaires. Le gouvernement souligne qu’il reste attaché à l’interdiction d’exportation.

Côté médias, la ministre Cieltje Van Achter (N-VA) a annoncé un accord de principe sur une nouvelle convention de gestion avec la VRT. Son contenu n’est pas encore divulgué. L’attention se porte surtout sur le montant des recettes publicitaires que la VRT sera autorisée à percevoir. Vooruit souhaitait un plafond plus élevé que la N-VA. « Cet accord vise à renforcer la VRT comme maison de confiance, source d’information fiable et service public adapté à chaque Flamand. Il appartient désormais au conseil d’administration de se prononcer », a déclaré Van Achter.

Pas d’avancée sur le Mercosur

Les ministres n’ont cependant pas trouvé d’accord sur l’introduction d’amendes pour les communes qui construisent trop peu de logements sociaux. Le dossier est renvoyé à septembre : « Des pistes sont à l’étude, un cadre est en cours d’élaboration », a-t-on indiqué.

Enfin, le gouvernement flamand devait également définir sa position sur les négociations européennes avec les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) en vue d’un accord commercial. Cette décision est reportée. La Flandre risque donc de manquer l’opportunité de faire entendre sa voix, l’UE voulant avancer dès août. La CD&V, en particulier, s’oppose à l’accord, le jugeant nuisible pour les agriculteurs européens et potentiellement dangereux pour l’équité en matière de normes environnementales.

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