Les collectifs et manifestants pro-Palestine dénoncent des interventions policières "disproportionnées" sur la place de la Bourse. © Belga

« Répression policière » aux manifestations pro-Palestine? Phillipe Close répond

Alors que plusieurs collectifs dénoncent une « répression policière » aux rassemblements quotidiens en soutien à la Palestine à Bruxelles, le bourgmestre Philippe Close pointe une absence d’autorisation.

Plusieurs collectifs de soutien à la Palestine et des manifestants dénoncent le caractère « de plus en plus répressif » des agents de la zone de police Bruxelles-Capitale/ Ixelles ces dernières semaines lors des rassemblements quotidiens devant la Bourse de Bruxelles pour exiger « la fin du génocide à Gaza ». De son côté, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, rappelait vendredi que ces mobilisations ne bénéficiaient d‘aucune autorisation.

Les collectifs et manifestants concernés dénoncent des interventions policières « disproportionnées ». Parmi les faits pointés du doigt, on retrouve l’usage « fréquent » de la technique de la nasse et du gaz lacrymogène, les interpellations de plusieurs manifestants palestiniens ou encore des hospitalisations à la suite de coups reçus par les forces de l’ordre.

De son côté, PolBru assure « malheureusement constater, ces dernières semaines, que certains rassemblements ou manifestations (pas uniquement à la Bourse) ont été détournés par des individus déterminés à causer des dégradations et à entrer en confrontation avec la police ». Dès lors, elle aurait été contrainte de renforcer ses effectifs policiers.

Il n’est désormais plus autorisé de manifester sur les marches de la Bourse, informe la zone de police. Et ce, « pour des raisons de sécurité, notamment afin de garantir l’accès au bâtiment et la libre circulation sur les voies d’évacuation ». « Aucune demande officielle n’avait été introduite pour les rassemblements précédents à la Bourse », continue PolBru. Une absence d’autorisation également pointée par Philippe Close.

Si le bourgmestre garantit qu’il ne « juge » pas les causes défendues, il explique s’opposer aux comportements de ces manifestants qui, selon lui, « profèrent des chants ‘pro Hamas’ et insultent certains passants ainsi que la police ». « Je ne peux pas tolérer qu’ils prennent en otage le centre-ville. »

Le bourgmestre explique avoir tenté à plusieurs reprises de proposer aux manifestants d’aller se mobiliser ailleurs que devant la Bourse, comme au Mont des Arts, à la gare Centrale ou sur la place De Brouckère.

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