
Gouvernement bruxellois: « Il ne faut pas s’attendre à un texte à l’eau tiède »
Le président des libéraux bruxellois, David Leisterh a précisé les contours de sa nouvelle initiative de déclaration de politique générale sur les ondes de BX1. « Vu la situation globale de Bruxelles, il ne faut pas attendre un texte à l’eau tiède, il devra comporter de grosses réformes. C’est l’avenir de Bruxelles et c’est sa pérennité qui est ici en jeu. »
David Leisterh, le président des libéraux bruxellois, a précisé les contours de sa nouvelle initiative de déclaration de politique générale. Jeudi dernier, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, avait annoncé à l’occasion d’un meeting à Charleroi pour la Fête du travail, que son parti déposerait un texte de déclaration de politique générale devant le Parlement bruxellois en juin prochain.
Cette annonce a été prise à son compte, sur X, par l'(ex-)formateur du MR David Leisterh, qui avait annoncé, le 21 février dernier, « faire un pas de côté ». Après près d’un an de négociations, « force est de constater aujourd’hui que c’est pire que jamais, avec même des difficultés interpersonnelles et des difficultés politiques à se parler », a souligné l'(ex)-formateur bruxellois.
« Ici, ce qu’on tente et qui n’a jamais été fait jusqu’à présent, c’est parler du fond. D’ici quelques semaines, nous allons venir avec un projet de déclaration de politique générale qui reprend les grands enjeux de Bruxelles, avec les grandes réponses qui doivent pouvoir y être apportées. »
Le texte de déclaration de politique générale doit normalement être déposé devant le parlement bruxellois par le futur ministre-président. Dans ce cas-ci, en l’absence d’une majorité potentielle, il aura plutôt un caractère « hybride », note David Leisterh. « Soit ce sera une résolution portée par les chefs de groupe, soit un texte qui, peut-être, aboutira quand même à un accord de majorité. »
La forme juridique du texte devra cependant encore être précisée dans les semaines à venir. « Je veux sauver Bruxelles et donc j’essaye de revenir ici avec une nouvelle formule. Certes, plein de risques, certes semée d’embûches, mais en tout cas jamais testée auparavant. Peut-être que celle-ci débouchera sur une solution », a ajouté le chef de file MR à Bruxelles. « Je ne dis pas que c’est facile et j’ai mes doutes », a de son côté réagi l’ex-informatrice bruxelloise Elke Van den Brandt (Groen) sur les ondes de La Première. « J’espère que cela va permettre de parler du contenu et, à partir de là, créer une majorité », a-t-elle toutefois ajouté.